Le gouvernement s'engage à accélérer l'instauration d'une nouvelle vision complémentaire et consultative en vue de promouvoir le commerce extérieur, a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Abdelkader Amara.
Dans une allocution lue en son nom, à l'occasion d'un séminaire de communication et de sensibilisation autour du programme «contrats de croissance à l'export», Amara a précisé que l'exportation des produits à forte valeur ajoutée figure dans les priorités de cette vision ambitionnant l'amélioration de la valeur globale des exportations.
Il a également fait part de la Stratégie nationale de développement et de promotion des exportations «Maroc Export Plus», qui vise l'accompagnement des différentes stratégies sectorielles, notamment en termes d'exportation, rappelant que 6 accords de partenariat ont été signés par le gouvernement et le secteur privé avec environ 1,2 milliard de dirhams.
«Bien qu'on assiste à une amélioration progressive de la structure des exportations des produits à forte valeur ajoutée, la part des produits à faible valeurs ajoutée reste importante avec près de 45% des exportations», a-t-il déploré, notant que le gouvernement a mis en place de nouvelles politiques afin d'élargir les perspectives d'exportation des biens et services marocains et d'attirer plus d'investissement étrangers, citant à ce niveau la mise en place de «la commission nationale de l'entreprises et de son environnement extérieur».
Pour ce qui est du «contrats de croissance à l'export», Amara indiqué que ce programme complémentaire vise l'amélioration et la promotion des exportations à travers l'instauration d'un cadre incitatif conforme aux attentes et besoins des entreprises.
Il a, par ailleurs, appelé à une forte mobilisation afin d'assurer l'internationalisation des entreprises marocaines, à travers l'inscription dans des programmes et mécanismes de promotion et de développement des exportations.
De son côté, le secrétaire général du département du commerce extérieur, Elaidi Mahsoussi, a confié à la MAP que ce programme vise à ce que les pouvoirs publics prennent en charge un certain nombre d'actions nécessaires et indispensables à la promotion des exportations adressées aux entreprises exportatrices ou potentiellement exportatrices.
il a, également, relevé que sa réussite dépend, en plus de la disponibilité des moyens d'appui des pouvoirs publics, de l'engagement ferme et de l'adhésion des opérateurs.
Du côté de la CGEM, le président de l'union régionale de Rabat Moncef Ziani a indiqué que l'expansion des exportations est bénéfique aussi bien pour le gouvernement qui doit remplir des impératifs liés à l'équilibre macroéconomiques que pour les entreprises dont le développement reste tributaire de l'export, notamment en présence d'un marché complètement ouvert et extrêmement concurrentiel.
Ce programme qui conditionne l'octroi des dons par l'établissement d'un plan stratégique à l'export, permettra la restructuration de l'action des entreprises à l'export, a-t-il souligné.
Le programme «contrat de croissance à l'export», lancé le 12 février à Casablanca, vise à faire profiter 375 entreprises exportatrices ou potentiellement exportatrices, jusqu'à 2017, de son appui financier.
L'adhésion à ce programme nécessite un engagement fort de la part de ces entreprises, à définir et à mettre en œuvre son projet à l'export dont dépendra sa réussite dans ce programme.