Il s’agit essentiellement de développer et entretenir chez le pharmacien une culture du «savoir» plutôt qu’une culture de «l’avoir» pour en faire un véritable levier du développement scientifique et technologique et de mettre en place un système de veille permettant d’évaluer l’état de la profession pharmaceutique.
Les participants au Congrès de pharmacologie ont également appelé à mettre en place une réglementation adaptée pour l’enregistrement des biosimilaires afin de garantir à la fois leur qualité pharmaceutique et clinique. En effet, dans le contexte marocain, la disponibilité des biosimilaires acquiert une importance de taille à condition que ces médicaments répondent aux normes internationales de production.
Parmi les recommandations de cette rencontre figure aussi la réalisation d’études pharmacoéconomiques pour une meilleure gestion des ressources thérapeutiques au Maroc. Selon les experts, il s’agit d’une étape incontournable qui demeure également à la base de toute réflexion à mener visant la mise en place d’une politique du médicament efficiente et impactante. Ainsi, les instances concernées sont vivement appelées à encourager ce genre de travaux.