Le soufisme a pour finalité de «purifier le cœur de l'homme, de le libérer de l'hypocrisie, de le pousser au dépassement de l'individualisme et de l'amener à un épanouissement véritable», ont-ils expliqué, mettant l'accent sur l'apport de l'éducation soufisme au développement humain. Ils ont, de même, souligné l'importance d'une prise de conscience du rôle que peuvent jouer les valeurs spirituelles et l'éthique, aux côtés des valeurs universelles actuelles, pour remédier aux déséquilibres de ce monde et trouver des solutions aux crises que traverse l'homme du 21e siècle, et pour favoriser la réalisation du développement durable.
Animée par des universitaires et des chercheurs marocains et étrangers, cette 5e édition (14-16 février), initiée par la Tariqa Qadirirya Boutchichiya à l'occasion de la célébration de l'Aïd Al-Mawlid Annabaoui, a permis aux participants d'approfondir le débat et la réflexion pour mieux faire connaître les vertus du soufisme et mettre en avant une facette de l'Islam trop peu connue, à savoir sa dimension intérieure et spirituelle.
La vocation du soufisme, cœur de la spiritualité musulmane, est de résorber la multiplicité dans l'unité, de dépasser le particulier pour accéder à l'universel, de faire de la religion un vecteur de connaissance entre les peuples et les civilisations, ont indiqué des intervenants lors de ce forum qui se veut une perpétuation de la tradition scientifique de la Zaouia Qadiriya Boutchichiya.
Cette rencontre témoigne de l'importance que donne la zaouïa à une approche scientifique de la dimension éthique de l'Islam, à l'instar d'autres zaouïa soufies du Maroc qui ont traditionnellement œuvré pour une approche prônant un équilibre entre vie spirituelle, scientifique, culturelle et sociale de la société, ont-ils ajouté, notant que le Maroc, fort de cet héritage, a pu s'imprégner de cette éthique spirituelle qui prône les valeurs d'amour, de tolérance, de paix et de respect d'autrui au fil des siècles.
Rappelant l'implication du soufisme, qui se base sur le principe fondamental de la complémentarité entre «savoirs et pratiques», dans le processus d'échange et de dialogue entre les civilisations, les conférenciers ont expliqué comment l'éducation soufisme ou intérieure peut se traduire par des valeurs et des actions concrètes, et par conséquent, les bénéfices qu'elle peut apporter à la société.
D'une grande qualité scientifique et intellectuelle, les exposés faits lors de ce colloque ont traité notamment de «L'éthique dans le Coran et la Sunna», «les expériences soufies passées et présentes de réformes éthiques au Maroc», «Le soufisme face au problème de notre siècle : entre action et inaction», «Les valeurs soufies et la bonne gouvernance», «Le dialogue soufie : vers un modèle d'ouverture aux autres civilisations» et «La contribution de l'éducation soufie au développement humain».
Tout au long des travaux de cette édition, qui fut un moment intense de spiritualité et d'échanges, les conférenciers, de différentes spécialités, ont suscité dans leurs contributions des questionnements et des débats fructueux.
Dans une grande diversité linguistique et des arguments scientifiques, rationnels, et aussi empreints de la culture soufie, ils ont fait part de leur propre vécu, expérience et enseignements des grandes écoles du soufisme mondiale.
Ils ont, unanimement, relevé et salué l'apport considérable de la Tariqa Qadiriya Boutchichiya à travers les Continents et la contribution du Maroc au rayonnement de l'Islam dans le monde et au dialogue entre les religions et les civilisations.
Cet événement, ont-ils estimé, offre de nouvelles perspectives sur les bienfaits moraux de l'éducation soufie et propose cette éthique spirituelle comme un moyen pour les individus de vivre la modernité tout en retrouvant leur véritable nature: une nature noble et apaisée.
Une trentaine de chercheurs marocains et étrangers, notamment de France, de Belgique, de Jordanie, des Etats-Unis, du Canada, d'Angleterre, du Niger et d'Italie, ont pris part à ce forum marqué aussi par la projection d'un film documentaire traitant de la protection de la Terre et de l'environnement et une exposition pour la sensibilisation à l'importance de la préservation de l'eau, en plus d'actions sociales et de solidarité.
Animée par des universitaires et des chercheurs marocains et étrangers, cette 5e édition (14-16 février), initiée par la Tariqa Qadirirya Boutchichiya à l'occasion de la célébration de l'Aïd Al-Mawlid Annabaoui, a permis aux participants d'approfondir le débat et la réflexion pour mieux faire connaître les vertus du soufisme et mettre en avant une facette de l'Islam trop peu connue, à savoir sa dimension intérieure et spirituelle.
La vocation du soufisme, cœur de la spiritualité musulmane, est de résorber la multiplicité dans l'unité, de dépasser le particulier pour accéder à l'universel, de faire de la religion un vecteur de connaissance entre les peuples et les civilisations, ont indiqué des intervenants lors de ce forum qui se veut une perpétuation de la tradition scientifique de la Zaouia Qadiriya Boutchichiya.
Cette rencontre témoigne de l'importance que donne la zaouïa à une approche scientifique de la dimension éthique de l'Islam, à l'instar d'autres zaouïa soufies du Maroc qui ont traditionnellement œuvré pour une approche prônant un équilibre entre vie spirituelle, scientifique, culturelle et sociale de la société, ont-ils ajouté, notant que le Maroc, fort de cet héritage, a pu s'imprégner de cette éthique spirituelle qui prône les valeurs d'amour, de tolérance, de paix et de respect d'autrui au fil des siècles.
Rappelant l'implication du soufisme, qui se base sur le principe fondamental de la complémentarité entre «savoirs et pratiques», dans le processus d'échange et de dialogue entre les civilisations, les conférenciers ont expliqué comment l'éducation soufisme ou intérieure peut se traduire par des valeurs et des actions concrètes, et par conséquent, les bénéfices qu'elle peut apporter à la société.
D'une grande qualité scientifique et intellectuelle, les exposés faits lors de ce colloque ont traité notamment de «L'éthique dans le Coran et la Sunna», «les expériences soufies passées et présentes de réformes éthiques au Maroc», «Le soufisme face au problème de notre siècle : entre action et inaction», «Les valeurs soufies et la bonne gouvernance», «Le dialogue soufie : vers un modèle d'ouverture aux autres civilisations» et «La contribution de l'éducation soufie au développement humain».
Tout au long des travaux de cette édition, qui fut un moment intense de spiritualité et d'échanges, les conférenciers, de différentes spécialités, ont suscité dans leurs contributions des questionnements et des débats fructueux.
Dans une grande diversité linguistique et des arguments scientifiques, rationnels, et aussi empreints de la culture soufie, ils ont fait part de leur propre vécu, expérience et enseignements des grandes écoles du soufisme mondiale.
Ils ont, unanimement, relevé et salué l'apport considérable de la Tariqa Qadiriya Boutchichiya à travers les Continents et la contribution du Maroc au rayonnement de l'Islam dans le monde et au dialogue entre les religions et les civilisations.
Cet événement, ont-ils estimé, offre de nouvelles perspectives sur les bienfaits moraux de l'éducation soufie et propose cette éthique spirituelle comme un moyen pour les individus de vivre la modernité tout en retrouvant leur véritable nature: une nature noble et apaisée.
Une trentaine de chercheurs marocains et étrangers, notamment de France, de Belgique, de Jordanie, des Etats-Unis, du Canada, d'Angleterre, du Niger et d'Italie, ont pris part à ce forum marqué aussi par la projection d'un film documentaire traitant de la protection de la Terre et de l'environnement et une exposition pour la sensibilisation à l'importance de la préservation de l'eau, en plus d'actions sociales et de solidarité.