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Un pays avec un énorme potentiel économique

La Côte d’Ivoire est l’archétype du pays prometteur dont le développement global n’a pas été affecté par les troubles politiques observés il y a quelque temps. Des avancées importantes ont été obtenues et des chantiers sociaux et économiques ouverts tous azimuts. Un des défis les plus stimulants pour le Président Alhassane Ouattara, qui a remporté l’élection présidentielle en novembre 2010, consiste dans le développement durable de la paix sociale et de la sécurité.

Un pays avec un énorme potentiel  économique

Pays de taille moyenne, avec une population estimée à 21 millions d’habitants, la Côte d’Ivoire est la deuxième économie d’Afrique de l’Ouest, derrière le Nigeria, et est d’une importance capitale pour le développement global de cette région.
Mais en dépit de son potentiel économique, des années de crises politiques et militaires, ponctuées par un bref conflit armé qui a divisé le pays en 2002, et les effets d’une gouvernance laissant à désirer ont eu de lourdes conséquences, transformant cette nation, qui était jadis un modèle à l’échelon de l’Afrique, en un État fragile qui se débat pour tendre à nouveau vers un avenir meilleur.

Une situation économique encourageante
L’économie a fait preuve de résilience face aux chocs liés à la crise postélectorale. En 2011, le produit intérieur brut (PIB) s’était contracté de 5,8%, soit moins que le recul de 6,3% anticipé un certain moment. Cette performance découle des effets conjugués des soutiens budgétaires apportés par la France et la Banque africaine de développement (BAD), de l’assistance du Fonds monétaire international (FMI) et d’une forte reprise du secteur manufacturier. Selon les estimations, la production industrielle a atteint au mois d’août 95% de son niveau d’avant la crise. Ce redressement est dû également à l’augmentation des exportations de cacao, qui n’ont été que momentanément retardées par l’embargo imposé par l’Union européenne sur les ports ivoiriens au premier trimestre de 2011, et à un accroissement de la production aurifère. À court terme, la baisse enregistrée à la suite de la crise postélectorale est de nature à être surmontée par une forte reprise en 2012, avec une croissance du PIB réel de 8% à 9%. Le gouvernement est fermement déterminé à engager différentes réformes (de la filière café et cacao, du secteur de l’électricité, du système judiciaire, du climat des affaires, de la gouvernance du secteur public) qui devraient ouvrir la voie au renforcement de l’économie ivoirienne et de son potentiel de croissance.
À l’issue de très larges consultations, les autorités ont décidé de travailler à la mise à jour du Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP) qui devrait être achevé à la fin de 2013. Le gouvernement travaille également sur un nouveau Plan national de développement pour la période 2012-2015, à la lumière du DSRP révisé et des nouveaux défis qui se posent au pays.

a Banque mondiale œuvre en étroite concertation avec le FMI à appuyer les efforts de la Côte d’Ivoire en vue d’atteindre le point d’achèvement de l’Initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE).
(Source : Banque mondiale)

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