Le Maroc est un pays «modèle» en matière de promotion et de protection des droits de l'Homme en Afrique, a affirmé, mardi à Rabat, le président de la Commission Civique pour l'Afrique, Assah Benjamin Gustave.
Intervenant lors d'une rencontre organisée par le Centre africain des études asiatiques et la Commission civique pour l'Afrique pour débattre et valoriser le rôle que revêt la société civile dans la consolidation de la bonne gouvernance en Afrique, Gustave a fait savoir que la tenue de cette réunion constitue une reconnaissance aux avancées réalisées par le Royaume dans le domaine de la promotion des valeurs et de la culture des droits de l'Homme.
Cette réunion constitue l'occasion idoine pour l'échange d'expériences régionales et internationales en matière de droits humains, a-t-il ajouté.
Le but de la réunion de Rabat, qui a réuni des experts, des défenseurs des droits de l'Homme et acteurs associatifs, est d'engager une réflexion approfondie sur les moyens susceptibles de développer la coopération internationale en matière de droits humains et de bonne gouvernance économique pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Il a, également, souligné l'importance d'élaborer une approche collective régionale basée sur la concertation et le dialogue entre les pays africains, appelés à relever les défis du développement socioéconomique, la lutte contre la corruption, la pauvreté et instaurer un climat de confiance, favorisant le flux des investissements.
Pour sa part, Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), a rappelé les mécanismes constitutionnels de promotion et de protection des droits humains et de la démocratie participative au Maroc, citant à cet égard les réformes constitutionnelles adoptées par le Royaume pour la consécration des libertés individuelles et la culture de la bonne gouvernance.
Le plan national pour les droits de l'Homme et la démocratie dans le cadre de la nouvelle Constitution constitue une «feuille de route», fixant les objectifs à atteindre et les acteurs, publics et privés, devant contribuer à la réalisation des objectifs tracés, a-t-il précisé, dans une allocution lue en son nom par, Abdelkader Zraih, membre du CNDH. Il a, en outre, décliné les grands axes stratégiques et prioritaires pour la promotion de la gouvernance, la consécration des valeurs de démocratie et des droits économiques et sociaux dans un cadre juridique et institutionnel approprié. Il a aussi plaidé pour le renforcement de la participation des citoyens à la gestion de la chose publique, préconisant l'encouragement de la politique de proximité et le respect des principes d'équité et d'égalité des chances.
Cette rencontre est organisée en partenariat avec l'Institut des études africaines avec le soutien du Conseil national des droits de l'homme.