Cookson a été préféré au président sortant, l'Irlandais Pat McQuaid, dont le mandat a été marqué par la mise en cause de l'UCI dans le cadre de l'affaire Armstrong.
Lors de l'élection qui s'est tenue dans le cadre prestigieux du Palazzo Vecchio, l'ancien palais des Médicis, Cookson a obtenu 24 voix contre 18 à McQuaid.
Quarante-deux délégués (14 voix pour l'Europe, 9 voix pour l'Asie et l'Amérique, 7 voix pour l'Afrique, 3 voix pour l'Océanie) ont participé au vote.
Brian Cookson, président de la Fédération britannique depuis 1996, était officiellement soutenu par l'Union européenne de cyclisme (UEC).
Pat McQuaid avait succédé en 2005 à la présidence de l'UCI au Néérlandais Hein Verbruggen, longtemps l'homme fort de la fédération internationale dont il a assis le pouvoir dans les années 1990. Il avait été réélu, sans adversaire, pour un deuxième mandat en 2009.
«J'aimerais remercier Pat pour sa contribution au cyclisme», a déclaré Cookson, un architecte-paysagiste de métier (désormais retraité), dans sa première déclaration.
Un vote préalable avait fragilisé McQuaid dans un processus électoral particulièrement compliqué portant sur son éligibilité.
Durant ces derniers mois, le président sortant n'a pu obtenir l'investiture de sa fédération nationale (Irlande), pas plus que celle de la Suisse, pays où il réside.
A Florence, le congrès n'a pas adopté (21 voix pour, 21 contre) une possible modification avec effet immédiat des statuts de l'UCI. Mais l'Irlandais a maintenu sa candidature sur la base de l'investiture de deux fédérations (Maroc, Thaïlande) etu du retrait trop tardif, hors délai, de sa nomination pr la Suisse.