Les contacts directs repris fin juillet entre Israël et les Palestiniens sous l'impulsion des Etats-Unis demeurent, note Ban, qui se dit toutefois «inquiet de la situation de plus en plus dangereuse sur le terrain».
«Il y a eu une escalade de la violence et des incitations» à cette violence, a-t-il souligné dans un message à l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.
Le secrétaire général a évoqué la politique de colonisation d'Israël dans les territoires occupés comme «une cause de grave inquiétude».
«Les annonces de la construction de milliers de nouveaux logements ne peuvent pas être conciliables avec l'objectif d'une solution à deux Etats et risquent de faire capoter les négociations», a-t-il insisté, en appelant à l'arrêt de tous les projets de nouveaux logements en Cisjordanie et Al-Qods-Est.
Ban a, également, condamné les attaques à la roquette depuis Gaza sur Israël, ainsi que la construction de tunnels par les militants palestiniens.
Selon lui, les Palestiniens doivent surmonter leurs «divisions» entre le Fatah du Président Mahmoud Abbas et le Hamas qui contrôle Gaza, afin de faire avancer les négociations.
«Toutes les parties doivent agir de façon responsable et se retenir de prendre des mesures susceptibles de saper les chances de ces négociations d'aboutir», a encore affirmé le secrétaire général. «Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser passer cette occasion», a-t-il ajouté.
Le message de Ban Ki-moon intervient un an après l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'Onu.