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Accueil next Naissance de SAR Lalla Khadija

A votre écoute : le tribut du défi

Il est des rencontres qui vous marquent pendant longtemps, dans la mesure où vous ne vous attendiez aucunement à ce qui allait se passer. Ce qu'on y vit ou entend vous prend par la gorge et il devient tout à fait normal que la mémoire ne soit pas prête à

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Samedi dernier, un groupe de journalistes à été convié à effectuer une visite à trois unités industrielles dépendantes d'un Groupe intégré de textile à Aïn Sebaâ. (Elle fera l'objet d'un reportage par ailleurs). La visite avait pour but de sensibiliser la presse aux problèmes que connaît le secteur, qui a fini par renvoyer au Maroc quelque 40.000 employés, vu la crise qu'il traverse au niveau mondial et de constater de près les réalisations de très haut niveau accomplies par des investisseurs 110naux dans le domaine.
En guise d'introduction, l'investisseur en question racontait aux représentants de la presse l'itinéraire qu'il a suivi depuis qu'il était employé. Un parcours, en somme, digne du génie marocain qui a le doigté de relever les défis.
En 1975, alors qu'il exerçait dans une société de la place, il avait décidé de prendre son congé annuel. Au lieu de bronzer idiot sur les côtes, il a vendu sa Fiat 850 à 3.500,00 DH et s'est acheté une machine à coudre. Il s'est mis à confectionner des tricots de peau.
Actuellement, son groupe, composé de trois sociétés, emploie dans d'excellentes conditions (quatre restaurants avec médecin conventionné) 911 personnes avec un investissement de 60 milliards de centimes. Il réalise un chiffre d'affaires de 20 milliards par an.
L'équipement en haute technologie des unités défie celui des grandes sociétés européennes.
M. Filali, pour ne rien vous cacher, personnalité très connue sur la place par son dévouement et son sérieux, témoignage surtout des banquiers à l'appui, a ressenti récemment un malaise et s'est dirigé comme tout le monde vers les médecins. Après plusieurs analyses, qui concluaient toutes sur un diabète certain, l'investisseur en question dit, avec son courage habituel: «Avec les 16 heures de travail continu, sans aucun jour de repos en plus, j'oublie chaque jour que je n'ai pas mangé. Les médecins ont conclu qu'en attrapant le diabète ainsi, j'étais un affamé».
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