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Ainsi le CMC avait estimé que par manque d'eau, la croissance ne dépasserait pas les 3,5 pour cent.
Peu de temps après, la division des études relevant du ministère des Finances et de l'113mie renchérissait sur le même registre et donnait l'activité économique générale pour progressant au taux de 4,5 pour cent. Aujourd'hui, c'est au ministère de la Prévision économique et du Plan à entrer en chicane.
Les prévisionnistes remettent ça. Déjà divisés sur les perspectives de la croissance pour l'année 2001 qu'ils voient tantôt rose - bonbon et tantôt noir de suie selon qu'ils ont des accointances avec le gouvernement ou avec l'opposition, ils viennent de mettre un terme à la trêve qui leur a fait taire leurs démêlés depuis la polémique qui a suivi la publication des projections du Centre marocain de conjoncture.
Au départ du feu : une différence d'instruments sans doute, mais plus nettement, les moments où sont élaborées ces prévisions. Ainsi le CMC avait estimé que par manque d'eau, la croissance ne dépasserait pas les 3,5 pour cent. Peu de temps après, la division des études relevant du ministère des Finances et de l'économie renchérissait sur le même registre et donnait l'activité économique générale pour progressant au taux de 4,5 pour cent. Aujourd'hui, c'est au ministère de la Prévision économique et du plan à entrer en chicane. Plaçant la barre à un niveau plus qu'honorable, il avance que la croissance sera de 6,5 pour cent. Soit, un demi point de moins que les 7 pour cent qui font les années fastes, où , selon les économistes, la création des richesses est plus grande, sa répartition plus large et, où le niveau d'épargne est assez haut pour pousser les feux de l'investissement et comprimer le chômage.
Largesses
Curieusement, ces “ largesses prévisionnelles ” n'ont pas suscité beaucoup d'écho. Lassitude de ferrailler sur un sujet éculé ou volonté de faire savoir aux prévisionnistes officiels que leurs chiffres ne sont pas tout à fait crédibles ? Peut être bien tout cela à la fois. La saison humide se décidant enfin à ressembler à ce qu'elle devrait être, les récentes pluies ont fait naître de grands espoirs parmi la population rurale. Même si, selon les services de la météorologie, le mois de novembre a supplanté celui de décembre dans la hiérarchie des périodes les plus pluvieuses. En fait, tout indique que l'agriculture, ne jouera que modérément son rôle de locomotive de l'économie cette année. Dans une économie qui reste largement dominée par le primaire, cette situation devrait conforter les tendances constatées dans les secteurs liés au travail de la terre, estiment des conjoncturistes.
Enveloppe
Il devrait également inciter le gouvernement, déjà fortement sollicité de part et d'autre par le social, à encore débourser dans le cadre de son plan anti-sécheresse. Il est fort possible alors, avancent ces mêmes sources, que la nouvelle enveloppe soit du même ordre que les six milliards qui ont été employés dernièrement à desserrer le carcan de la gêne dans le monde rural. Mais, comme ces dépenses exceptionnelles n'ont pas été prévues dans le budget de l'Etat, on ne sait pas comment il pourra éventuellement y faire face.
A moins de considérer que le débat sur la nécessité d'une réforme fiscale dont certains médias ont renvoyé les premiers échos, ne soit pas tout à fait scolastique et “ qu'il ne laisse poindre une volonté plus ou moins avouée de trouver de l'argent pour notre campagne.” Mais, estiment des prévisionnistes, les récentes pluies ont changé la donne. Quand bien même le mois de décembre serait moins pluvieux, le frein psychologique qui empêchait l'agriculture de reprendre le licou est levé.
Peu de temps après, la division des études relevant du ministère des Finances et de l'113mie renchérissait sur le même registre et donnait l'activité économique générale pour progressant au taux de 4,5 pour cent. Aujourd'hui, c'est au ministère de la Prévision économique et du Plan à entrer en chicane.
Les prévisionnistes remettent ça. Déjà divisés sur les perspectives de la croissance pour l'année 2001 qu'ils voient tantôt rose - bonbon et tantôt noir de suie selon qu'ils ont des accointances avec le gouvernement ou avec l'opposition, ils viennent de mettre un terme à la trêve qui leur a fait taire leurs démêlés depuis la polémique qui a suivi la publication des projections du Centre marocain de conjoncture.
Au départ du feu : une différence d'instruments sans doute, mais plus nettement, les moments où sont élaborées ces prévisions. Ainsi le CMC avait estimé que par manque d'eau, la croissance ne dépasserait pas les 3,5 pour cent. Peu de temps après, la division des études relevant du ministère des Finances et de l'économie renchérissait sur le même registre et donnait l'activité économique générale pour progressant au taux de 4,5 pour cent. Aujourd'hui, c'est au ministère de la Prévision économique et du plan à entrer en chicane. Plaçant la barre à un niveau plus qu'honorable, il avance que la croissance sera de 6,5 pour cent. Soit, un demi point de moins que les 7 pour cent qui font les années fastes, où , selon les économistes, la création des richesses est plus grande, sa répartition plus large et, où le niveau d'épargne est assez haut pour pousser les feux de l'investissement et comprimer le chômage.
Curieusement, ces “ largesses prévisionnelles ” n'ont pas suscité beaucoup d'écho. Lassitude de ferrailler sur un sujet éculé ou volonté de faire savoir aux prévisionnistes officiels que leurs chiffres ne sont pas tout à fait crédibles ? Peut être bien tout cela à la fois. La saison humide se décidant enfin à ressembler à ce qu'elle devrait être, les récentes pluies ont fait naître de grands espoirs parmi la population rurale. Même si, selon les services de la météorologie, le mois de novembre a supplanté celui de décembre dans la hiérarchie des périodes les plus pluvieuses. En fait, tout indique que l'agriculture, ne jouera que modérément son rôle de locomotive de l'économie cette année. Dans une économie qui reste largement dominée par le primaire, cette situation devrait conforter les tendances constatées dans les secteurs liés au travail de la terre, estiment des conjoncturistes.
Il devrait également inciter le gouvernement, déjà fortement sollicité de part et d'autre par le social, à encore débourser dans le cadre de son plan anti-sécheresse. Il est fort possible alors, avancent ces mêmes sources, que la nouvelle enveloppe soit du même ordre que les six milliards qui ont été employés dernièrement à desserrer le carcan de la gêne dans le monde rural. Mais, comme ces dépenses exceptionnelles n'ont pas été prévues dans le budget de l'Etat, on ne sait pas comment il pourra éventuellement y faire face.
A moins de considérer que le débat sur la nécessité d'une réforme fiscale dont certains médias ont renvoyé les premiers échos, ne soit pas tout à fait scolastique et “ qu'il ne laisse poindre une volonté plus ou moins avouée de trouver de l'argent pour notre campagne.” Mais, estiment des prévisionnistes, les récentes pluies ont changé la donne. Quand bien même le mois de décembre serait moins pluvieux, le frein psychologique qui empêchait l'agriculture de reprendre le licou est levé.
