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Dans un article publié par les cahiers du médecin dans sa dernière livraison juillet/août 2001, l'accent est mis sur la relation étroite entre le degré d'exposition aux polluants atmosphériques (particules de types fumées noires notamment) et les risques de santé.
Ainsi, le passage d'un niveau de base de pollution à un niveau moyen se traduit selon l'étude par une augmentation de 2 % de la mortalité brute, de 2 % des consultations pour asthmes pour les plus de 5 ans, de 1,4 % pour bronchite chez les plus de 5 ans, de 6,4 % pour conjonctivite chez les plus de 5 ans, de 2 % pour les infections respiratoires hautes chez les moins de 5 ans et de 6,8 % pour les infections respiratoires basses chez les moins de 5 ans.
Le passage à un niveau élevé de pollution laisse apparaître une augmentation plus importante de mortalité et de morbidité pouvant aller jusqu'à 9 % de mortalité brute, 6 % de consultations pour asthme, 8,7 % pour bronchite, 42,5 % pour conjonctivite chez les plus de 5 ans.
Chez les moins de 5 ans, 14,6 % des consultations sont dues à une infection respiratoire haute et 37,8 % à une infection respiratoire basse.
La valeur moyenne des fumées noires enregistrée à Casablanca pendant la période d'étude (01/05/98 et 30/04/99) si elle est nettement supérieure à celle de Paris (1991-1995) reste légèrement inférieure à la valeur guide préconisée par l'OMS , relève l'article.
Et de préciser que les fumées noires prises en compte dans ce travail ne constituent qu'un indicateur parmi d'autres de la pollution atmosphérique urbaine.
Le degré de pollution relativement élevé et les relations statistiquement significatives entre ce degré et certaines affections respiratoires et la mortalité nécessitent la mise en place de solutions spécifiques afin de limiter la dégradation de l'environnement et partant l'exposition de la santé des populations aux risques. Ces solutions doivent s'inscrire dans un plan d'action établi en coordi110n de toutes les parties concernées, indique l'article qui souligne que faute d'adaptation régulière, la législation marocaine en matière d'environnement est devenue inefficace.
L'adoption de nouvelles lois réglementaires s'avère nécessaire tant au niveau local que 110nal, conclut l'article.
Outre le secrétariat d'Etat à l'Environnement, ont participé à la réalisation de cette étude le ministère de la Santé, la wilaya du Grand Casablanca, la communauté urbaine, le service pneumo-épidémiologique du CHU Ibn Rochd et la direction de la météorologie 110nale.
Ainsi, le passage d'un niveau de base de pollution à un niveau moyen se traduit selon l'étude par une augmentation de 2 % de la mortalité brute, de 2 % des consultations pour asthmes pour les plus de 5 ans, de 1,4 % pour bronchite chez les plus de 5 ans, de 6,4 % pour conjonctivite chez les plus de 5 ans, de 2 % pour les infections respiratoires hautes chez les moins de 5 ans et de 6,8 % pour les infections respiratoires basses chez les moins de 5 ans.
Le passage à un niveau élevé de pollution laisse apparaître une augmentation plus importante de mortalité et de morbidité pouvant aller jusqu'à 9 % de mortalité brute, 6 % de consultations pour asthme, 8,7 % pour bronchite, 42,5 % pour conjonctivite chez les plus de 5 ans.
Chez les moins de 5 ans, 14,6 % des consultations sont dues à une infection respiratoire haute et 37,8 % à une infection respiratoire basse.
La valeur moyenne des fumées noires enregistrée à Casablanca pendant la période d'étude (01/05/98 et 30/04/99) si elle est nettement supérieure à celle de Paris (1991-1995) reste légèrement inférieure à la valeur guide préconisée par l'OMS , relève l'article.
Et de préciser que les fumées noires prises en compte dans ce travail ne constituent qu'un indicateur parmi d'autres de la pollution atmosphérique urbaine.
Le degré de pollution relativement élevé et les relations statistiquement significatives entre ce degré et certaines affections respiratoires et la mortalité nécessitent la mise en place de solutions spécifiques afin de limiter la dégradation de l'environnement et partant l'exposition de la santé des populations aux risques. Ces solutions doivent s'inscrire dans un plan d'action établi en coordi110n de toutes les parties concernées, indique l'article qui souligne que faute d'adaptation régulière, la législation marocaine en matière d'environnement est devenue inefficace.
L'adoption de nouvelles lois réglementaires s'avère nécessaire tant au niveau local que 110nal, conclut l'article.
Outre le secrétariat d'Etat à l'Environnement, ont participé à la réalisation de cette étude le ministère de la Santé, la wilaya du Grand Casablanca, la communauté urbaine, le service pneumo-épidémiologique du CHU Ibn Rochd et la direction de la météorologie 110nale.
