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Intervenant lundi soir dans le cadre des travaux des journées de la coopération décentralisée entre la France et le Maroc, M. Juppé a souligné que les jumelages entre les collectivités locales des deux pays sont si nombreux et si fructueux qu'ils ont donné forme à la coopération décentralisée émanant du dialogue des cultures.
M. Juppé a estimé qu'une grande ville, une région, aussi bien qu'une entreprise, ne peuvent plus vivre isolément en se concentrant sur leurs seules préoccupations locales. Car, selon lui, dans un monde de plus en plus ouvert pour le meilleur et pour le pire, les villes, acteurs du développement économique et social, ont plus que jamais vocation à intervenir sur le plan international, dans le respect des grandes orientations diplomatiques de leurs gouvernements respectifs.
Le dialogue, l'échange et la coopération, a ajouté le maire, permettront de diffuser les valeurs d'humanisme et de respect de la personne auxquelles croient la France et le Maroc.
Pour cela, a-t-il soutenu, les collectivités locales sont les meilleures structures pouvant organiser ce dialogue, ces échanges et cette coopération. Elles ont la pratique quotidienne et continue de la gestion de proximité qui confèrent à leur action une légitimité incontestable. Elles sont, a-t-il souligné, les mieux placées pour diffuser, en cohérence avec la politique de leurs Etats, les pratiques de la décentralisation et de la démocratie locale. Evoquant le jumelage des villes de Casablanca et de Bordeaux, M. Juppé a signalé que la plupart des grandes villes rencontrent des difficultés de gestion municipale et urbaine similaires dans un monde devenu de plus en plus complexe. C'est ainsi que les élus et les fonctionnaires des deux villes se rencontrent régulièrement pour échanger leurs expériences dans les domaines les plus divers et, lorsque Bordeaux aide la communauté urbaine de Casablanca à définir son projet urbain, cela nous amène à nous poser des questions sur notre propre démarche.
C'est ainsi, a dit M. Juppé, que les jumelages entre villes entraînent derrière eux des jumelages sectoriels qui gagnent en cohérence et acquièrent une nouvelle dimension qui les rend plus visibles aux yeux des concitoyens. Les jumelages entre le Maroc et la France sont fortement justifiés, a précisé M. Juppé, puisqu'ils se situent dans le cadre de la francophonie qui véhicule les mêmes valeurs. La francophonie, a-t-il conclu, est un rempart contre une conception par trop uniforme et unilatérale de la mondialisation.
Les pays francophones militent certes pour une mondialisation maîtrisée dans un monde multipolaire où les intérêts et les identités de chacun pourront être équitablement respectés, a-t-il conclu.
M. Juppé a estimé qu'une grande ville, une région, aussi bien qu'une entreprise, ne peuvent plus vivre isolément en se concentrant sur leurs seules préoccupations locales. Car, selon lui, dans un monde de plus en plus ouvert pour le meilleur et pour le pire, les villes, acteurs du développement économique et social, ont plus que jamais vocation à intervenir sur le plan international, dans le respect des grandes orientations diplomatiques de leurs gouvernements respectifs.
Le dialogue, l'échange et la coopération, a ajouté le maire, permettront de diffuser les valeurs d'humanisme et de respect de la personne auxquelles croient la France et le Maroc.
Pour cela, a-t-il soutenu, les collectivités locales sont les meilleures structures pouvant organiser ce dialogue, ces échanges et cette coopération. Elles ont la pratique quotidienne et continue de la gestion de proximité qui confèrent à leur action une légitimité incontestable. Elles sont, a-t-il souligné, les mieux placées pour diffuser, en cohérence avec la politique de leurs Etats, les pratiques de la décentralisation et de la démocratie locale. Evoquant le jumelage des villes de Casablanca et de Bordeaux, M. Juppé a signalé que la plupart des grandes villes rencontrent des difficultés de gestion municipale et urbaine similaires dans un monde devenu de plus en plus complexe. C'est ainsi que les élus et les fonctionnaires des deux villes se rencontrent régulièrement pour échanger leurs expériences dans les domaines les plus divers et, lorsque Bordeaux aide la communauté urbaine de Casablanca à définir son projet urbain, cela nous amène à nous poser des questions sur notre propre démarche.
C'est ainsi, a dit M. Juppé, que les jumelages entre villes entraînent derrière eux des jumelages sectoriels qui gagnent en cohérence et acquièrent une nouvelle dimension qui les rend plus visibles aux yeux des concitoyens. Les jumelages entre le Maroc et la France sont fortement justifiés, a précisé M. Juppé, puisqu'ils se situent dans le cadre de la francophonie qui véhicule les mêmes valeurs. La francophonie, a-t-il conclu, est un rempart contre une conception par trop uniforme et unilatérale de la mondialisation.
Les pays francophones militent certes pour une mondialisation maîtrisée dans un monde multipolaire où les intérêts et les identités de chacun pourront être équitablement respectés, a-t-il conclu.
