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Les Marocains avaient pourtant faxé une demande, des jours bien avant, afin que l'horaire de l'épreuve des 400 m haie Dames soit réaménagé, appuyant leur doléance par le calendrier chargé de Nezha. Le silence des organisateurs semblait alors tacite acceptation.
Mais la doléance était apparemment tombée dans l'oreille d'un sourd-muet. Pas de faveur, même si elle était justifiée. Même pas pour une femme en or comme Nezha. Même pas pour la première multiple championne du monde du 400 m steeple de l'histoire du Maghreb et du monde arabo-islamique. Même pas pour une star mondiale.Et comme l'a déclaré le manager de Nezha, celle-ci est venue non pas pour des considérations pécuniaires (qui n'existent pas d'ailleurs ) mais pour défendre le drapeau 110nal. Nezha subit le sort d'un tableau de Picasso tombé entre les mains d'un profane de l'art.
Notre championne a gagné ses lettres de noblesse depuis bien longtemps. Elle est courtoisée par les grands barons de l'athlétisme mondial, épiée par les sponsors.
Le niet incompressible, pour ne pas dire inamical, essuyé par Nezha a été directe, votre brutal. Beaucoup de sensibilités chez nos amis organisateurs. Entre nous, qu'aurait coûté le décalage de quelques heures sinon des galons pour cette manifestation qui aurait enregistré un chrono historique qu'il serait difficile d'effacer dans un avenir proche ? Tunis aurait figuré sur les tablettes pour bien encore longtemps.
Mais on a mis le contre temps sur le compte des caprices de vedette. Or, tout le monde sait que Nezha use de ses jambes plutôt que de déclarations tonitruantes et de pauses devant les caméras.
En grande dame, Nezha a pris de la hauteur par rapport à cet incident, prenant sa déception en patience, évitant la diatribe.
Qu'on se le dise, la carrière de Nezha n'est pas à une médaille près et régionale par-dessus le marché. Elle en a tellement épinglé à son tableau de chasse qu'elle a depuis quelques temps la hantise du chrono plutôt que la friandise des médailles.
Tans pis, Tunis s'est privée de l'honneur d'accueillir la multiple championne arabe et musulmane, venu de son propre gré. Malheureusement, cela n'a pas été le cas pour le chanteur Michael Jackson, dragué longtemps, venu verser des larmes de crocodile sur les enfants déshérités mais sans oublier de verser la recette dans son portefeuille.Qu'on se rassure, cette affaire n'entamera en rien le moral de notre orfèvre. En réalité, elle n'avait que faire d'une compétition de trop après une saison laborieuse et ô combien sublime !
Disons tout simplement qu'à quelques chose malheur est bon.
Mais la doléance était apparemment tombée dans l'oreille d'un sourd-muet. Pas de faveur, même si elle était justifiée. Même pas pour une femme en or comme Nezha. Même pas pour la première multiple championne du monde du 400 m steeple de l'histoire du Maghreb et du monde arabo-islamique. Même pas pour une star mondiale.Et comme l'a déclaré le manager de Nezha, celle-ci est venue non pas pour des considérations pécuniaires (qui n'existent pas d'ailleurs ) mais pour défendre le drapeau 110nal. Nezha subit le sort d'un tableau de Picasso tombé entre les mains d'un profane de l'art.
Notre championne a gagné ses lettres de noblesse depuis bien longtemps. Elle est courtoisée par les grands barons de l'athlétisme mondial, épiée par les sponsors.
Le niet incompressible, pour ne pas dire inamical, essuyé par Nezha a été directe, votre brutal. Beaucoup de sensibilités chez nos amis organisateurs. Entre nous, qu'aurait coûté le décalage de quelques heures sinon des galons pour cette manifestation qui aurait enregistré un chrono historique qu'il serait difficile d'effacer dans un avenir proche ? Tunis aurait figuré sur les tablettes pour bien encore longtemps.
Mais on a mis le contre temps sur le compte des caprices de vedette. Or, tout le monde sait que Nezha use de ses jambes plutôt que de déclarations tonitruantes et de pauses devant les caméras.
En grande dame, Nezha a pris de la hauteur par rapport à cet incident, prenant sa déception en patience, évitant la diatribe.
Qu'on se le dise, la carrière de Nezha n'est pas à une médaille près et régionale par-dessus le marché. Elle en a tellement épinglé à son tableau de chasse qu'elle a depuis quelques temps la hantise du chrono plutôt que la friandise des médailles.
Tans pis, Tunis s'est privée de l'honneur d'accueillir la multiple championne arabe et musulmane, venu de son propre gré. Malheureusement, cela n'a pas été le cas pour le chanteur Michael Jackson, dragué longtemps, venu verser des larmes de crocodile sur les enfants déshérités mais sans oublier de verser la recette dans son portefeuille.Qu'on se rassure, cette affaire n'entamera en rien le moral de notre orfèvre. En réalité, elle n'avait que faire d'une compétition de trop après une saison laborieuse et ô combien sublime !
Disons tout simplement qu'à quelques chose malheur est bon.
