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En effet, sans être influencé par les écrits et les analyses géopolitique de feu Allal El Fassi, ni d'autres écrivains, M. Boughdadi est arrivé lui aussi à la même démonstration qu'ont déjà faite ses prédécesseurs, quant aux manigances et enjeux des colonialistes, et ceci en vivant sur le terrain et en côtoyant les citoyens sahraouis de très près; c'est dire que la question saharienne lui est, en quelque sorte, très familière, pour avoir longtemps servi dans les provinces méridionales du pays dès 1958.
Et c'est donc en connaisseur qu'il nous livre cette contribution où il place le Sahara dans son ensemble marocain.
C'est ainsi qu'il nous propose une quatrième voie qui impliquerait l'engagement de négociations directes entre Rabat et Alger, qu'on devrait explorer avec beaucoup d'attention et de pragmatisme, parallèlement à la préparation sérieuse de la voie référendaire, l'une n'éliminant pas nécessairement l'autre.
Celle-ci pouvant même être conçues et ciselées pour être scrupuleusement complémentaires.
Il est vrai que depuis 1975 à nos jours, tout le monde a compris que ni la RASD ni «le polisario» n'ont ni le droit et encore moins la liberté d'agir d'eux-mêmes : car considérés comme des pions qu'Alger déplace volontairement sur l'échiquier de sa politique nord-africaine, ils ne peuvent décider de leur avenir.C'est pour cela qu'un dialogue directe avec les Algériens est tout à fait incontournable.Naturellement, M. Mohamed Boughdadi nous révèle dans son ouvrage Le conflit saharien : une nouvelle lecture», preuves et documents à l'appui, tous les intérêt d'Alger à moyen et long termes qui ont rendu toutes les solutions caduques. Or, selon M. Abdelhaq Tazi (auteur de la préface du livre), ce nouvel ouvrage se veut un outil pédagogique pour diffuser à travers les composantes de la société marocaine, la culture saharienne qui a toujours fait partie intégrante de la personnalité du marocain depuis la nuit des temps.
En revanche, dans les derniers chapitres, l'auteur, sans passionner le débat, constate le décès du référendum onusien causé par son prêché originel : la non consultation de tout le peuple marocain à son sujet, attirant par ailleurs l'attention du lecteur sur les dangers imminents de la troisième voie évoquée par les journaux.
Par contre, la négociation directe avec l'Algérie qui détient les clés de la solution devrait rétablir à nouveau la confiance réciproque par:
-l'exploitation commune des richesses du Sud et la garantie de leur acheminement vers des ports marocains de l'Atlantique.
- La libération des séquestrés des camps de Tindouf et leur retour au Maroc pour participer, avec leurs frères, à l'édification de l'Etat démocratique et de droit.
- la réactivation de l'Union du Maghreb, avec comme locomotive le coupe Maroc-Algérie, à l'instar du couple France-Allemagne dans la construction de l'Union Européenne;
Telle était la vision des pères fondateurs du Maghreb et qui a été exprimée à l'issue de la conférence de Tanger en avril 1958, date de départ du traité de Rome, et à laquelle il nous faudra bien tous revenir.
Et c'est donc en connaisseur qu'il nous livre cette contribution où il place le Sahara dans son ensemble marocain.
C'est ainsi qu'il nous propose une quatrième voie qui impliquerait l'engagement de négociations directes entre Rabat et Alger, qu'on devrait explorer avec beaucoup d'attention et de pragmatisme, parallèlement à la préparation sérieuse de la voie référendaire, l'une n'éliminant pas nécessairement l'autre.
Celle-ci pouvant même être conçues et ciselées pour être scrupuleusement complémentaires.
Il est vrai que depuis 1975 à nos jours, tout le monde a compris que ni la RASD ni «le polisario» n'ont ni le droit et encore moins la liberté d'agir d'eux-mêmes : car considérés comme des pions qu'Alger déplace volontairement sur l'échiquier de sa politique nord-africaine, ils ne peuvent décider de leur avenir.C'est pour cela qu'un dialogue directe avec les Algériens est tout à fait incontournable.Naturellement, M. Mohamed Boughdadi nous révèle dans son ouvrage Le conflit saharien : une nouvelle lecture», preuves et documents à l'appui, tous les intérêt d'Alger à moyen et long termes qui ont rendu toutes les solutions caduques. Or, selon M. Abdelhaq Tazi (auteur de la préface du livre), ce nouvel ouvrage se veut un outil pédagogique pour diffuser à travers les composantes de la société marocaine, la culture saharienne qui a toujours fait partie intégrante de la personnalité du marocain depuis la nuit des temps.
En revanche, dans les derniers chapitres, l'auteur, sans passionner le débat, constate le décès du référendum onusien causé par son prêché originel : la non consultation de tout le peuple marocain à son sujet, attirant par ailleurs l'attention du lecteur sur les dangers imminents de la troisième voie évoquée par les journaux.
Par contre, la négociation directe avec l'Algérie qui détient les clés de la solution devrait rétablir à nouveau la confiance réciproque par:
-l'exploitation commune des richesses du Sud et la garantie de leur acheminement vers des ports marocains de l'Atlantique.
- La libération des séquestrés des camps de Tindouf et leur retour au Maroc pour participer, avec leurs frères, à l'édification de l'Etat démocratique et de droit.
- la réactivation de l'Union du Maghreb, avec comme locomotive le coupe Maroc-Algérie, à l'instar du couple France-Allemagne dans la construction de l'Union Européenne;
Telle était la vision des pères fondateurs du Maghreb et qui a été exprimée à l'issue de la conférence de Tanger en avril 1958, date de départ du traité de Rome, et à laquelle il nous faudra bien tous revenir.
