Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next L'humain au centre de l'action future

#NOM?

Physiquement, presque toujours, l'artiste projette de soi dans la pierre, sur la toile ou sur le papier, une image qui correspond à son poids vital. Ce qu'il peint, ce qu'il sculpte, et comment il le peint, et comment il le sculpte, évoque en la transposa

No Image
Il y est à crever les yeux, ou bien il s'y laisse deviner plus qu'il s'y propose. Mais, s'il est véritablement un artiste, jamais il n'est absent. Cette présence est le signe de sa valeur. Eh bien ! l'art d'Arène porte ce signe. C'est le sceau de la robustesse. Si l'homme, en effet, est ramassé, robuste, sain, son art traduit cette solidité. Là où elle a le plus d'épaisseur, de matière, c'est dans la couleur franche, rude ; mais, tout en nous offrant parfois quelque lourdeur, l'objet qu'elle peint compense ce poids par une densité qui en fait toucher la valeur concrète. Cette peinture a de la substance. Plus saisissant encore est l'art d'Arène dans le maniement du trait noir sur blanc. C'est un trait fort qui s'avance sans repentir sur le papier. On dirait qu'il s'y grave.
L'essentiel y est désigné vigoureusement. Dans cet acte, l'instinct et la volonté se confondent. Le choix est vigoureux, autoritaire. C'est un « faire » viril. Art figuratif nettement, et dont les figures s'imposent parce que l'artiste a foi en elles. L'objet tient fermement sa place là où il est le plus significatif. Cet art ne dérobe rien. Il n'a pas de sous-entendus. Il est vrai. Et par là il rassure. Il a la vocation de la durée.
Oujda, galerie de l'Institut français, du 12 au 25 février

Cinéma


La Pyramide humaine

Une expérience d'anthropologie mixte dans la vision à deux niveaux d'une classe du lycée d'Abidjan ou Blancs et Noirs se côtoient sans se fréquenter. Né en 1917 à Paris, Jean Rouch est identifié comme cinéaste par les ethnologues et comme ethnologue par les cinéastes. Il est pleinement les deux à la fois. A réalisé son premier film ethnologique « Au pays des mages noirs » en 1947 et son premier film de fiction « Moi, un noir » en 1954. Il a crée ce qu'on appellera beaucoup plus tard le documentaire fictionnel.
Il a indirectement contribué au mouvement de la nouvelle vague (matériel léger, utilisation du 16 mm, équipe réduite, enregistrement du son direct, caméra sur l'épaule…) avec une approche bien personnelle, que ses personnages mettent en scène leur être imaginaire.
Agadir, le 16 février à 17h30

Théâtre


«Ha bnadem»

Le public de Rabat avait rendez-vous, le jeudi 7 février avec une représentation de «Ha Bnadem». Adaptée de «Homme pour homme» de Bertolt Brecht et mise en scène par le jeune et prometteur dramaturge, Mohamed Zouheir, cette pièce a été produite par le théâtre national Mohammed V, et non pas, comme annoncé par erreur dans nos éditions du 7 février par le Comité des œuvres sociales de la Map..
A rappeler que le théâtre national Mahammed V, chargée de la promotion du théâtre régional, compte présenter cette pièce dans différentes villes
“Je crois ?''
Pauline et Jean sont frère et sœur. Un jour, Pauline invente un jeu et oblige son frère à y jouer.
La règle de ce jeu est de dire « je» là où, normalement, il faudrait dire « tu» et, inversement, «tu» là où il faudrait dire «je».
Après une courte hésitation, Jean se met à pratiquer, avec une étrange facilité, le langage qui résulte de cette inversion…
Cinq ans plus tard, il ne sait plus parler autrement… Pauline essaye de le ramener à l'usage normal des pronoms personnels.
Jean se remet à nouveau à parler normalement. Pauline croit son frère guéri… La mise en scène est signée Denis Podalydès. Ancien élève du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris, il a joué, entre autres, sous la direction de Christian Rist, Jacques Bonnaffé, Brigitte Jaques, …
Sociétaire de la Comédie Française depuis décembre 1999, il a joué dans «Un mois à la campagne» mis en scène par André Smirnoff, «Les Fourberies de Scapin» mis en scène par Jean-Louis Benoit, Arcadia de Tom Stoppard, Le Legs de Marivaux et Le Misanthrope de Molière mis en scène par Jean-Pierre Miquel.
Pour son interprétation de «Le Revizor» de Nicolas Gogol, il a obtenu le « Molière » de la Révélation Masculine.
Il a également mis en scène « Tout mon possible » d'Emmanuel Bourdieu, programmé à l'Institut Français de Casablanca, l'an dernier.
Casablanca, Institut français, le 12 février à 20h30

Musique


“Mômeludies”

La valeur n'attend pas le nombre des années.
Quand des enfants jouent de la musique, seuls ou avec des musiciens professionnels, ils savent faire preuve de qualités d'interprétation et d'imagination que pourraient envier beaucoup de professionnels.
A Meknès et à Fès, des enfants d'écoles primaires, de collèges, et des élèves-maîtres des Centres de Formation des Instituteurs joueront des pièces contemporaines d'origine marocaine et française, écrites par des compositeurs à leur intention. Depuis plus de 15 ans, dans de nombreuses villes de France et pour la première fois au Maroc, ces pièces font l'objet de concerts Mômeludies, nom désignant ce répertoire qui contient plus de 160 pièces (musique contemporaine, chansons, chansons bilingues, musiques du monde). Avec la participation des musiciens du C.F.M.I. de Lyon, ces concerts donneront l'occasion d'écouter le travail fait dans les écoles et les collèges depuis 4 mois, présentant un reflet des capacités musicales des enfants, de tous les enfants, y compris ceux qui n'ont pas la chance d'être inscrits dans une école de musique.
Un concert Mômeludies, c'est un grand souffle d'air frais, c'est aussi un grand espoir pour l'avenir artistique dans un pays.
Avec le soutien du Ministère Marocain de l'Education Nationale et du Service de Coopération d'Action Culturelle de l'Ambassade de France à Rabat.
Fès, le 13 f évrier à 16h30, à la salle de la préfecture et le 16 février à 20h 00, à la salle de la Municipalité
Lisez nos e-Papers