Connexion
Les enjeux sont en effet considérables et, pour sa part, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) qui est en prise directe sur les réalités sociologiques et économiques du monde du travail est bien placée pour connaître le niveau et l'intensité relative de l'emploi dans le secteur privé ainsi que le niveau des salaires qui servent de base aux prélèvements. Plusieurs mesures ont été retenues pour rétablir l'équilibre financier du régime de la Sécurité sociale et la revalorisation des pensions. Et pour ce faire, le Conseil de gouvernement a adopté le 13 décembre dernier les trois décrets relatifs à l'ajustement des taux de cotisation à la CNSS et la revalorisation des pensions servies par cet établissement. L'application de ces derniers est prévue pour le mois courant.
La CNSS va ainsi opérer une baisse des taux sur les allocations familiales et relever ceux des prestations à long terme. Pour les allocations familiales, le taux de cotisation a été ramené de 8,87 à 7,50% du salaire mensuel réel.
Quant aux indemnités sociales à court terme (maternité, indemnités journalières de maladie (IJM)) les taux passent de 0,66% à 1%. La part patronale est de 0,67%, celle du salarié de 0,33%. Et il faut 151 jours pour récupérer ces IJM. Devant le déficit (600 millions de DH) sur les prestations à long terme, les taux de cotisation ont été réajustés : 11,84% au lieu de 9,12%. (Ces mesures concernent les salaires plafonnés à 6.000 DH). Le salaire minimum pour l'ouverture des droits passe à 500 DH. Le troisième décret signé concerne le relèvement des pensions services. Une enveloppe annuelle de 250 millions de DH y sera consacrée. Les salaires de base servant au calcul des pensions perçues par les veuves et les ayants droit augmentent aussi de 100 DH. Les délais de versement des pensions pour retraite est de 121 jours.
La CNSS va ainsi opérer une baisse des taux sur les allocations familiales et relever ceux des prestations à long terme. Pour les allocations familiales, le taux de cotisation a été ramené de 8,87 à 7,50% du salaire mensuel réel.
Quant aux indemnités sociales à court terme (maternité, indemnités journalières de maladie (IJM)) les taux passent de 0,66% à 1%. La part patronale est de 0,67%, celle du salarié de 0,33%. Et il faut 151 jours pour récupérer ces IJM. Devant le déficit (600 millions de DH) sur les prestations à long terme, les taux de cotisation ont été réajustés : 11,84% au lieu de 9,12%. (Ces mesures concernent les salaires plafonnés à 6.000 DH). Le salaire minimum pour l'ouverture des droits passe à 500 DH. Le troisième décret signé concerne le relèvement des pensions services. Une enveloppe annuelle de 250 millions de DH y sera consacrée. Les salaires de base servant au calcul des pensions perçues par les veuves et les ayants droit augmentent aussi de 100 DH. Les délais de versement des pensions pour retraite est de 121 jours.
