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«Ce travail est exceptionnel parce qu'il nous fait vivre, quasiment au présent, le bouleversement qu'a connu une société organisée depuis des temps fort anciens sur des bases non pas stables -que l'on pense aux migrations Nord-sud, qui ont profondèment modifié le peuplement de la région, notamment au 19e siècle- mais des bases sécrétées par cette société et reconnues comme telles.»
C'est de société rurale berbère qu'il s'agit ici, et plus précisément, de la région de Moulouya dans l'Oriental où peu d'études monographiques ont été effectuées.
Il s'agit pour l'auteur de mesurer l'ampleur des transformations qui ont touché les structures sociales économique et politiques, voire la culture dans la région sous l'effet conjugué de la colonisation et de l'évolution intrinsèque de la société marqué par l'instabilité et les réptures.
Autrement dit il est question de savoir ce qu'est s'est «passé au début de notre siècle, pour que le nomade, paré dans l'imaginaire sud-méditerranéen de toutes les vertus, guerrier courageux, riche de ses troupeaux, libre comme le vent, soit détrôné par l'ouvrier qui extrait le plomb des mines des hauts plateaux», écrit Amina Aouchar.
C'est avant tout en historienne que l'auteur aborde ce sujet dont la complexité est évidente du fait de l'imbrication de plusieurs facteurs dans le processus de bouleversement. C'est pourquoi, l'auteur fait recours également à la sociologie pour lui emprunter certains de ses concepts à même de consolider l'analyse historique.
Pour mieux comprendre ce processus de bouleversement, il a fallu remonter le fil de l'histoire dans une tentative de recomposition des structures sociales de la région avant le début du siècle, c'est-à-dire avant le choc de la colonisation qui devait déclencher le processus. Ainsi le chercheur nous fait découvrir l'histoire de la région de la haute moulouya, et les spécificités des rapports entre les tribus de la région tantôt fait de guerre, tantôt d'entente paissible mais toujours instables et sujets à des calculs de domination.
C'est à partir de 1908, date de la bataille de Boudnib qui oppose la coalition des tribus des Aït Izdeg aux troupes coloniales françaises, de loin mieux équipés, et plus fortes en nombre, que le cataclysme a commencé. Il prend fin cinquante ans après en 1955, avec l'indépendance du pays.
C'est cette période que Amina Aouchar se propose d'éclaircir.
C'est de société rurale berbère qu'il s'agit ici, et plus précisément, de la région de Moulouya dans l'Oriental où peu d'études monographiques ont été effectuées.
Il s'agit pour l'auteur de mesurer l'ampleur des transformations qui ont touché les structures sociales économique et politiques, voire la culture dans la région sous l'effet conjugué de la colonisation et de l'évolution intrinsèque de la société marqué par l'instabilité et les réptures.
Autrement dit il est question de savoir ce qu'est s'est «passé au début de notre siècle, pour que le nomade, paré dans l'imaginaire sud-méditerranéen de toutes les vertus, guerrier courageux, riche de ses troupeaux, libre comme le vent, soit détrôné par l'ouvrier qui extrait le plomb des mines des hauts plateaux», écrit Amina Aouchar.
C'est avant tout en historienne que l'auteur aborde ce sujet dont la complexité est évidente du fait de l'imbrication de plusieurs facteurs dans le processus de bouleversement. C'est pourquoi, l'auteur fait recours également à la sociologie pour lui emprunter certains de ses concepts à même de consolider l'analyse historique.
Pour mieux comprendre ce processus de bouleversement, il a fallu remonter le fil de l'histoire dans une tentative de recomposition des structures sociales de la région avant le début du siècle, c'est-à-dire avant le choc de la colonisation qui devait déclencher le processus. Ainsi le chercheur nous fait découvrir l'histoire de la région de la haute moulouya, et les spécificités des rapports entre les tribus de la région tantôt fait de guerre, tantôt d'entente paissible mais toujours instables et sujets à des calculs de domination.
C'est à partir de 1908, date de la bataille de Boudnib qui oppose la coalition des tribus des Aït Izdeg aux troupes coloniales françaises, de loin mieux équipés, et plus fortes en nombre, que le cataclysme a commencé. Il prend fin cinquante ans après en 1955, avec l'indépendance du pays.
C'est cette période que Amina Aouchar se propose d'éclaircir.
