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La France et la partition du Sahara « Ce n'est qu'un scénario»

Qui veut la partition du Sahara? Certainement pas le Maroc, dont le peuple tout entier a marqué le refus ne serait-ce que l'idée de cession d'une partie de son territoire, pas tout le «Polisario» dont certains membres parmi les plus influents ont boudé l

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Claires, ces vérités ne sont cependant pas perçues de la même façon par tous. Les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc notamment s'échignent à faire accréditer la thèse suivant laquelle M. Baker adhère à la proposition de partage. En sa qualité de médiateur onusien, M. Baker n'adhère en public à aucune des propositions mentionnées dans le rapport de son mandant.
Il met en relation, constate, discute avec les uns et les autres pour connaître le point de vue de chacun et soumet le fruit de son travail à l'appréciation de M.Kofi Annan qui en informe le Conseil de sécurité.
En tant que représentant personnel du Secrétaire général des Nations unies, M. Baker est tenu à l'obligation de réserve. Il s'y est conformé admirablement. Mais, malgré cela, on le dit avoir personnellement une préférence pour la troisième voie. On ne peut l'en blâmer. C'est celle de la justesse. C'est également celle de la
justice.
ahmed chater
suite page 2
Au Maroc, on a toujours su à quoi s'en tenir en ce qui concerne l'attitude de M. Baker et en ce qui a trait à ses immenses qualités de diplomate et de médiateur hors pair. C'est pourquoi on y est sensible aux déclarations du porte-parole du ministre des Affaires étrangères français sur la position de son pays et sur celle de M. Baker à l'égard de la question du Sahara. S'agissant de la première, M. François Rivasseau a réaffirmé la position de la France sur la question du Sahara occidental. Elle est de continuer de soutenir les efforts menés par M. Baker pour aboutir à une solution acceptable par toutes les parties sous son égide. Concernant l'éventualité du soutien du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU à la proposition de partage, le responsable français a répondu non. Pour lui, la mention de cette proposition signifie que M.Baker est en train de sonder les possibilités qui pourraient s'offrir à une solution et rien d'autre. «Cela signifie que M.Baker travaille beaucoup pour trouver une solution. Qu'il réflechit ou qu'il propose des scénarios ou des pistes de solution. Qu'il continue ses efforts et ce sont des efforts que nous soutenons», a déclaré M. Rivasseau à ce propos. Pour autant cela ne veut pas dire que la France souscrit d'avance à toute solution que pourrait trouver le diplomate onusien. La France n'est favorable qu'à une solution qui serait acceptable par tous. Position qui a d'autant plus de poids qu'elle émane d'un pays qui est membre permanent du Conseil de sécurité et qui , de surcroît, est au fait de toutes les données du problème du Sahara.
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