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Le festival d'Essaouira présenté à Paris

Le festival gnaoua et musique du monde d'Essaouira s'est installé pour la première fois, le temps d'une soirée, mercredi à Paris, avec une programmation riche et somptueuse célébrant la paix, la tolérance et la fusion entre les peuples.

Le festival d'Essaouira présenté à Paris
Cet avant goût des festivités, qui devraient se dérouler du 13 au 16 juin, à Essaouira, a attiré et enchanté un public cosmopolite, venu nombreux assister au «cabaret sauvage», un lieu parisien mythique, à un concert donné par maâlem Mahmoud Guinea (Essaouira), maâlem Abdelkébir Merchane (Marrakech), maâlem Abdeslam Alikane (Essaouira), accompagnés par des «musiciens world», représentés par Julien Lourau au saxo, Louis Bertignac à la guitare (France), Solorazaf, guitariste (Madagascar), Bojan Zulfikarpasic, claviers (Bosnie), Linley Marthe, basse (Ile-Maurice), Ray Lema, piano (Zaïre), Menni Mohamed, percussions, et Mehdi Haddab, luthiste (Algérie).
Plusieurs personnalités ont été présentés à cette soirée artistique, notamment l'ambassadeur du Maroc en France, M. Hassan Abouyoub, la directrice générale de l'Office national du tourisme (ONMT), Mme Fathia Bennis, Mme Katia Azoulay, l'auteur d'un livre consacré à Essaouira, le représentant de l'ONMT à Paris, M. Rédouane Reghaye, le président du Groupe ACCOR, M. Robert Reiznik, et M. Chérif Khasnadar, président de la Maison des cultures du monde.
«Celà fait des années que nous (tant au festival d'Essaouira qu'au cabaret sauvage) travaillons modestement au travers des spectacles sur la tolérance et la découverte de l'autre. Et il y a quelques mois, nous avons décidé d'allier nos forces pour produire la première édition du festival d'Essaouira à Paris», ont indiqué les organisateurs.
Dès les premières notes, la magie des gnaoua a opéré de manière incontestable auprès d'un public conquis, qui n'a pas hésité à investir l'espace réservé aux artistes pour une totale communion.
«Nous sommes ici ce soir pour fêter la tolérance et la fusion entre les peuples. Combattre la haine et les racismes par la musique», a souligné Soundous El Kasri du comité des organisateurs du festival d'Essaouira, dans son mot d'ouverture, rappelant que le festival d'Essaouira, ville bercée par les vents, porteuse d'une histoire propre, faite d'une culture de traditions et d'ouverture dans laquelle la musique fait partie du quotidien, est une belle et merveilleuse aventure.
La naissance de ce festival autour des musiques gnaoua ancrées dans Essaouira, était au départ «un pari un peu fou», a-t-elle dit, tout en rendant hommage à l'engagement personnel et à la fidélité des artistes et des musiciens marocains et étrangers qui ont permis à ce rendez-vous de grandir en taille, en qualité et en force.
Devant un public en transe, les gnaoua, symbole de spiritualité et de fraternité ont livré un spectacle de toute beauté, prélude d'un prochain festival d'Essaouira qui s'annonce encore plus riche et plus diversifié.
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