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Comme tout joueur, Mohamed Jabrane a commencé à taper dans un ballon sur un terrain vague, comme les pairs de son âge. C'est en passant par le football de quartier qu'il s'est fait remarquer avant d'être engagé par la Renaissance sportive de Settat (RSS) où il a débuté dans la catégorie minimes. Son talent lui vaudra d'accéder à l'étage supérieur, celui des cadets.
C'est avant l'accession de notre pays à l'Indépendance et plus précisément en 1950 qu'il signe sa première licence en cadet. Surclassé juniors grâce à un talent indéniable, il y eut comme entraîneur, un Hongrois puis de l'inoubliable Mohamed Rifki, alors en poste à Settat en tant que fonctionnaire de police et grand gardien du Wydad et de l'équipe nationale de la belle époque de la célèbre triplette, Driss, Chtouki et Abdeslam notamment.
Sous sa houlette, Jabrane va donner des signes de joueur de grand avenir. Evoluant au poste de milieu de terrain et maître à jouer a été surnommé « le chef orchestre de Settat ». Ses qualités de métronome et sa vision de jeu sur le terrain en ont fait le meneur de jeu que le club settati cherchait depuis longtemps.
Sa récompense avec son équipe de toujours va être octroyée lorsque la Renaissance sportive de Settat réussit l'accession en première division en 1960 avec Abdellah Settati et le fougueux Tahar entre autres. Cette accession chez les Grands, l'équipe settatie l'a obtenue aux dépens du Kawkab de Marrakech sur le terrain de la capitale du Sud.
En effet au stade Harti, Jabrane et ses coéquipiers ont réussi à arracher un nul inestimable qui leur a permis de rejoindre l'élite. Et ce grâce au Goal –Avérage. C'est l'euphorie dans l'ensemble de la Chaouia après cet inoubliable sacre.
Devenu l'une des stars du football chaoui, Mohamed Jabrane va sa carrière prendre fin à cause d'une malencontreuse blessure au genou (comme il en arrive très souvent dans le monde du football). Comme la plupart des anciens joueurs, Jabrane ne faillira pas à la règle.
C'est ainsi qu'il entra en service d'abord de son ancien club, la Renaissance sportive de Settat puis de l'Etoile Jeunesse Sportive de Casablanca (EJSC) pour terminer chez les Verts du Raja de Casablanca. Dans le prestigieux club de Derb Soltane, Jabrane trouva un effectif des plus riches en individualités aux potentialités énormes tels Petchou, Bénéné, P'tit Omar, Saïd Ghandi, Houmane, Rechag, Adeslam Jdidi, Bakdir entre autres. On connaît les belles performances réalisées avec ce groupe de stars de leur époque.
Après le Raja, il prend la direction technique du FUS de 1972 à 1976, quatre saisons au cours desquelles il connut avec le grand club rabti des moments inoubliables avec la clé deux consécrations qui résident dans la Coupe du Trône.
En effet, le FUS sous sa direction brilla de mille feux et remporta la première victoire face à l'Itihad de Khémissat lors d'un match mémorable joué à Agadir et remporté sur le score de 3-2. Abdellah Blinda, alors joueur, avait largement contribué au succès des siens. C'était en 1937 ! Trois ans après, le FUS récidiva, toujours sous sa direction, en remportant son second trophée de Coupe de Trône à Tanger, après avoir battu le KAC de Kénitra.
Son métier d'entraîneur bien accompli ne laissera pas indifférents les
responsables de l'équipe nationale qui ont fait appel à ses services pour encadrer le onze national espoir avant de le responsabiliser comme adjoint de Vidinic, Barrinaga et Juste Fontaine qui se sont succédé à la tête de l'équipe nationale, «A». Il en deviendra l'un des principaux assistants de Juste Fontaine. Ce dernier, pour des raisons de santé, a déclaré
« forfait » pour le Nigeria où le Maroc devait disputer la Coupe d'Afrique des Nations, a été remplace au pied levé par le duo Jabrane –Hamidouche.
Malgré une participation très relevée des équipes de renom tels le Ghana, l'Egypte, l'Algérie, la Guinée, notamment, le Maroc se mettra en évidence en enlevant une médaille de bronze inespérée. Mission, donc, accomplie pour Jabrane !
Pour garder le contact avec le football, il va offrir services à la ligue de le Chaouia en sa qualité de directeur technique.
Retraité, Mohamed Jabrane va se consacrer à la publication d'un livre au cours duquel il raconte son autobiographie et quelques témoignages de bon nombre de confrères qui l'ont côtoyé tout au long de sa riche carrière.
C'est avant l'accession de notre pays à l'Indépendance et plus précisément en 1950 qu'il signe sa première licence en cadet. Surclassé juniors grâce à un talent indéniable, il y eut comme entraîneur, un Hongrois puis de l'inoubliable Mohamed Rifki, alors en poste à Settat en tant que fonctionnaire de police et grand gardien du Wydad et de l'équipe nationale de la belle époque de la célèbre triplette, Driss, Chtouki et Abdeslam notamment.
Sous sa houlette, Jabrane va donner des signes de joueur de grand avenir. Evoluant au poste de milieu de terrain et maître à jouer a été surnommé « le chef orchestre de Settat ». Ses qualités de métronome et sa vision de jeu sur le terrain en ont fait le meneur de jeu que le club settati cherchait depuis longtemps.
Sa récompense avec son équipe de toujours va être octroyée lorsque la Renaissance sportive de Settat réussit l'accession en première division en 1960 avec Abdellah Settati et le fougueux Tahar entre autres. Cette accession chez les Grands, l'équipe settatie l'a obtenue aux dépens du Kawkab de Marrakech sur le terrain de la capitale du Sud.
En effet au stade Harti, Jabrane et ses coéquipiers ont réussi à arracher un nul inestimable qui leur a permis de rejoindre l'élite. Et ce grâce au Goal –Avérage. C'est l'euphorie dans l'ensemble de la Chaouia après cet inoubliable sacre.
Devenu l'une des stars du football chaoui, Mohamed Jabrane va sa carrière prendre fin à cause d'une malencontreuse blessure au genou (comme il en arrive très souvent dans le monde du football). Comme la plupart des anciens joueurs, Jabrane ne faillira pas à la règle.
C'est ainsi qu'il entra en service d'abord de son ancien club, la Renaissance sportive de Settat puis de l'Etoile Jeunesse Sportive de Casablanca (EJSC) pour terminer chez les Verts du Raja de Casablanca. Dans le prestigieux club de Derb Soltane, Jabrane trouva un effectif des plus riches en individualités aux potentialités énormes tels Petchou, Bénéné, P'tit Omar, Saïd Ghandi, Houmane, Rechag, Adeslam Jdidi, Bakdir entre autres. On connaît les belles performances réalisées avec ce groupe de stars de leur époque.
Après le Raja, il prend la direction technique du FUS de 1972 à 1976, quatre saisons au cours desquelles il connut avec le grand club rabti des moments inoubliables avec la clé deux consécrations qui résident dans la Coupe du Trône.
En effet, le FUS sous sa direction brilla de mille feux et remporta la première victoire face à l'Itihad de Khémissat lors d'un match mémorable joué à Agadir et remporté sur le score de 3-2. Abdellah Blinda, alors joueur, avait largement contribué au succès des siens. C'était en 1937 ! Trois ans après, le FUS récidiva, toujours sous sa direction, en remportant son second trophée de Coupe de Trône à Tanger, après avoir battu le KAC de Kénitra.
Son métier d'entraîneur bien accompli ne laissera pas indifférents les
responsables de l'équipe nationale qui ont fait appel à ses services pour encadrer le onze national espoir avant de le responsabiliser comme adjoint de Vidinic, Barrinaga et Juste Fontaine qui se sont succédé à la tête de l'équipe nationale, «A». Il en deviendra l'un des principaux assistants de Juste Fontaine. Ce dernier, pour des raisons de santé, a déclaré
« forfait » pour le Nigeria où le Maroc devait disputer la Coupe d'Afrique des Nations, a été remplace au pied levé par le duo Jabrane –Hamidouche.
Malgré une participation très relevée des équipes de renom tels le Ghana, l'Egypte, l'Algérie, la Guinée, notamment, le Maroc se mettra en évidence en enlevant une médaille de bronze inespérée. Mission, donc, accomplie pour Jabrane !
Pour garder le contact avec le football, il va offrir services à la ligue de le Chaouia en sa qualité de directeur technique.
Retraité, Mohamed Jabrane va se consacrer à la publication d'un livre au cours duquel il raconte son autobiographie et quelques témoignages de bon nombre de confrères qui l'ont côtoyé tout au long de sa riche carrière.
