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L'impact du barrage Al Wahda

Inauguré le 20 mars 1997 par feu S.M. Hassan II, le barrage Al Wahda a
un important impact socioéconomique sur le développement national.

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Le Conseil Supérieur de l'Eau et du Climat avait examiné en 1988, le plan d'aménagement des eaux de l'Ouergha et avait recommandé la réalisation du Barrage Al Wahda.

De par sa situation privilégiée à l'aval du bassin et sa grande capacité de stockage, ce barrage permet un contrôle quasi total des apports de l'Ouergha. Les principaux impacts induits par ce projet sont : le développement agricole grâce à l'extension des superficies irriguées et à l'intensification de l'agriculture sur 100.000 ha dans la plaine du Gharb et
15.000 ha dans la vallée du Bas Ouergha. Associé à l'endiguement du bas Sebou, le barrage a réduit la fréquence et le volume des débordements dans la plaine du Gharb.
Il permet la mobilisation d'un volume de 3.740 millions de m3, garantissant l'irrigation d'environ 100.000 ha dans la région Gharb Cherarda-Béni Hsen, la production d'une énergie électrique annuelle de 400 GWH, la protection de la plaine du Gharb contre les inondations et le transfert de 470 millions de m3 d'eau vers les régions centrales dans l'avenir (eau potable pour Casablanca, industrie, etc.). Le bassin versant de l'Oued Ourgha à l'amont du barrage a une superficie de 6.200 km2 avec un apport moyen annuel de 3.300 millions de m3.
Le barrage Al Wahda occupe une superficie de 12.300 ha et retient un volume normal de 3.800 m3.

Le corps du barrage comprend une digue principale en remblais de 1,6 km de longueur et de 88 m de hauteur, une digue de col en remblais de 1 km de longueur et de 30 m de hauteur, un ouvrage unique comprenant deux pertuis
pour la vidange de fond et une prise d'eau usinière appelée conduite d'amenée et un évacuateur de 13.000 m3.
A l'aval du barrage, une usine hydroélectrique est implantée.
Elle est alimentée par une conduite d'amenée de 10,8 m de diamètre et de 247 m de longueur.

Cette dernière alimente 3 conduites foncées de 5,7 m de diamètre et de 60 m de longueur. Trois turbines sont alimentées par ces 3 conduites
forcées d'un débit total de 450 m3 par seconde sous une chute de 62 m, ce qui permet de produire une puissance de 247,5 millions de watt. Le suivi comprend du barrage est assuré par un important dispositif d'auscultation, basé sur 438 appareils de mesures et géré par une équipe de techniciens logés sur place.
Le barrage Al Wahda se comporte très bien et joue pleinement son rôle dans de très bonnes conditions d'exploitation et d'entretien.
Le transfert d'un volume de plus de 600 m3 par an vers les régions plus au Sud au profit de l'alimentation en eau potable et industrielle de la région de Casablanca et de l'irrigation des zones agricoles au Sud de Rabat.
le chiffre 100 000 ha La surface irriguée grâce au barrage inauguré dans la région en 1997.
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Des apports incontestables


Ce projet a permis d'engendrer une augmentation importante des productions agricoles. De même, le secteur laitier selon les prévisions devait permettre un surplus de production de plus de 173 millions de litres. L'irrigation a en effet, entraîné également une amélioration sensible des revenus des agriculteurs.

Le barrage a également permis la réduction des dégâts causés par les inondations dans la plaine du Gharb par le laminage des crues de l'Oued Ouergha, grâce à une gestion appropriée de la retenue (tranche de retenue réservée à l'écrêtement des crues pouvant atteindre 1000 Mm2 en hiver). La valorisation de l'eau mobilisée pour la production d'énergie hydro-électrique: La puissance installée de l'usine Al Wahda représente 22% de la puissance installée totale du parc hydro-électrique. Elle permet de produire près de 400 millions de KWh par an en moyenne, représentant 16 % de l'ensemble de la production hydro-électrique.
Cette production permet de participer à la satisfaction des besoins énergétiques, notamment pendant les heures de pointe et les heures pleines, soit 2000 à 3000 heures par an.
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