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Il s'agit de Abderrahim Nidalha, Brahim Rais, Ismail Oulhaj Alla et Omar Ennaciri qui ont fait impression sur le public, grâce à leurs travaux professionnels et très élaborés. « J'ai connu ces quatre jeunes bédéistes dans les vernissages du Sous-Sol Art Gallery. A chaque fois qu'il y a une exposition, ils viennent pour visiter et rencontrer les artistes. Mais, quand ils m'ont, un jour, montré leurs albums, j'ai été vraiment surprise par la qualité de leurs travaux et le choix des sujets. Ce sont de vrais professionnels malgré leur jeune âge. Et comme je fais à chaque fin de saison plastique une exposition pour jeunes, j'ai trouvé qu'ils étaient les mieux placés pour que leurs œuvres soient accrochées et montrées au grand public. C'est une première pour une galerie privée », souligne Jemia Kamal Semlali, propriétaire et gérante du Sous-Sol Art Gallery.
En effet, les travaux de ces quatre bédéistes, issus du Sud (Tiznit, Agadir et Ouarzazate) méritaient vraiment d'être mis en exergue.
«En décidant d'exposer ces jeunes, mon premier objectif était de les encourager et susciter l'attention des éditeurs pour qu'ils puissent s'intéresser à eux. Car jusqu'à présent, ils n'ont trouvé personnes pour faire sortir leurs Albums. C'est dommage que des artistes qui possèdent tout ce talent n'arrivent pas encore à percer », ajoute Jemia Kamal.
Mais, ces jeunes artistes ne désespèrent pas et continuent de créer dans divers styles et thèmes. «Nous travaillons sur des sujets différents. Par exemple moi, j'ai pris le thème de la rencontre. Que ce soit celle des personnes ou avec des lieux. Brahim traite le sujet de la guerre, Omar a pris le thème de la forêt et Ismail nous raconte son histoire dessinée à travers l'âme du conte. Nous sommes tous des lauréats de l'Institut national des Beaux-Arts de Tétouan dans la discipline de la bande dessinée qui a été introduite par des Belges en l'an 2000. Il y a aussi un festival international de BD à Tétouan. Ce qui nous manque, ce sont les maisons de production, car au Maroc, on ne donne pas de l'intérêt à cet art. Il est plutôt considéré comme un art passif qui sert uniquement pour les enfants. Donc, personne ne veut prendre le risque de l'encourager à travers des éditions. C'est pour cela que nous remercions énormément Mme Jemia Kamal qui a mis à notre disposition sa galerie pour montrer nos travaux et, pourquoi pas, attirer des professionnels de la bande dessinée vers nous», affirme Abderrahim Nidalha. Et d'ajouter que «cette prestation a été, également, une opportunité pour nous, afin de montrer à l'assistance notre expérience avec le groupe Afro-Grass, passionné par la musique africaine, qui a animé la soirée du vernissage par des chansons inspirées de nos albums. Cette fusion inhabituelle a beaucoup plu au public. C'est une rencontre et un dialogue harmonieux et très complice, car l'auteur, compositeur et l'un des musiciens, n'est autre que le bédéiste Omar Ennaciri».
Un événement vraiment original qui mérite d'être applaudi.
En effet, les travaux de ces quatre bédéistes, issus du Sud (Tiznit, Agadir et Ouarzazate) méritaient vraiment d'être mis en exergue.
«En décidant d'exposer ces jeunes, mon premier objectif était de les encourager et susciter l'attention des éditeurs pour qu'ils puissent s'intéresser à eux. Car jusqu'à présent, ils n'ont trouvé personnes pour faire sortir leurs Albums. C'est dommage que des artistes qui possèdent tout ce talent n'arrivent pas encore à percer », ajoute Jemia Kamal.
Mais, ces jeunes artistes ne désespèrent pas et continuent de créer dans divers styles et thèmes. «Nous travaillons sur des sujets différents. Par exemple moi, j'ai pris le thème de la rencontre. Que ce soit celle des personnes ou avec des lieux. Brahim traite le sujet de la guerre, Omar a pris le thème de la forêt et Ismail nous raconte son histoire dessinée à travers l'âme du conte. Nous sommes tous des lauréats de l'Institut national des Beaux-Arts de Tétouan dans la discipline de la bande dessinée qui a été introduite par des Belges en l'an 2000. Il y a aussi un festival international de BD à Tétouan. Ce qui nous manque, ce sont les maisons de production, car au Maroc, on ne donne pas de l'intérêt à cet art. Il est plutôt considéré comme un art passif qui sert uniquement pour les enfants. Donc, personne ne veut prendre le risque de l'encourager à travers des éditions. C'est pour cela que nous remercions énormément Mme Jemia Kamal qui a mis à notre disposition sa galerie pour montrer nos travaux et, pourquoi pas, attirer des professionnels de la bande dessinée vers nous», affirme Abderrahim Nidalha. Et d'ajouter que «cette prestation a été, également, une opportunité pour nous, afin de montrer à l'assistance notre expérience avec le groupe Afro-Grass, passionné par la musique africaine, qui a animé la soirée du vernissage par des chansons inspirées de nos albums. Cette fusion inhabituelle a beaucoup plu au public. C'est une rencontre et un dialogue harmonieux et très complice, car l'auteur, compositeur et l'un des musiciens, n'est autre que le bédéiste Omar Ennaciri».
Un événement vraiment original qui mérite d'être applaudi.
