Dans son prêche l'Imam, Mohamed Fizazi, a notamment traité des bienfaits de quiétude et de stabilité dont le Très-Puissant a comblé la communauté des croyants, en la dotant des biens de subsistance nécessaires et en la mettant à l’abri de la crainte, citant le verset du Saint Coran «À cause du pacte des Qoraïch, de leur pacte [concernant] les voyages d’hiver et d’été. Qu’ils adorent donc le Seigneur de cette Maison [la Ka'ba], qui les a nourris contre la faim et rassurés de la crainte» (Qoraïch, Coran).
Dans ce verset, a dit l’Imam, le Tout-Puissant rappelle à la tribu de Qoraïch, dont descend le prophète Sidna Mohammed, sur lui prière et salut de Dieu, la bienveillance dont il l’entoure à travers les deux voyages (d’hiver et d’été) qu’elle effectuait tous les ans et qui s’apparentaient à de véritables marches de développement économique et social, en jetant ainsi des passerelles de communication et d’échanges commerciaux avec son environnement au nord et au sud, en vue de s’approprier ses biens de subsistance et de s’assurer une vie digne.
Ce verset énumère deux bienfaits de Dieu envers la tribu des Qoraïch : celui de l’avoir nourrie contre la faim et celui de l’avoir rassurée contre la crainte. L’Imam a relevé l’importance cruciale de ces deux bienfaits pour les humains, ajoutant qu’à la faveur de la quiétude et de la stabilité, se raffermit la foi, se consolident et se fructifient les bons rapports au sein de la communauté.
Il a noté que S.M. le Roi Mohammed VI, protecteur de la foi, ne cesse d’entreprendre des démarches et de lancer les grands projets pour réunir les conditions idoines à ces deux bienfaits : celui de la quiétude vis-à-vis de la sécurité des gens quant à leur intégrité physique et morale contre toute agression ou atteinte aux fondamentaux et aux constantes religieuses et aux valeurs éthiques de la Oumma, et celui, non moins important, de la stabilité qui favorise la cohabitation entre les humains et la lutte contre l’ignorance et la pauvreté, en faisant prévaloir les vertus de la solidarité et de l’entraide.
En se prémunissant contre l’ignorance et la pauvreté, le musulman réunit les conditions de la dévotion sincère à Dieu, a ajouté l’imam, relevant que le Tout-Puissant ne peut perpétuer ses bienfaits sur les humains que si ces derniers lui en rendent grâce en contrepartie. Pour ce faire, les humains doivent se conformer scrupuleusement aux recommandations divines en observant ce que Dieu a prescrit et en s’abstenant de ce qu’il a prohibé.
Rendre grâce à Dieu passe inéluctablement par la reconnaissance du bienfaiteur à travers lequel les bienfaits de Dieu parviennent et se perpétuent sur ses créatures, a ajouté l'Imam, observant que l'un des fléaux de cette époque est le peu de grâce rendu à Dieu pour ses bienfaits et le peu de bienséance qui caractérise les relations entre les humains, notamment envers ceux qui veillent sur leur bien-être et leur quiétude.
L'Imam a expliqué que l'une des manifestations de ce fléau a trait à la recrudescence de la haine entre les gens, qui omettent de s'en remettre à Dieu, d'observer la mesure dans la revendication des droits ou de se soustraire aux devoirs, estimant que la lutte contre ce fléau engage les érudits à déployer tous leurs efforts afin d'expliquer aux fidèles la relation entre droits et devoirs.
À la fin de son prêche, l'imam a imploré le Tout-Puissant d'accorder soutien et assistance à S.M. le Roi, Amir Al Mouminine, protecteur du culte et de la religion, de préserver le Souverain en tant que source de bienfaits pour la Oumma et de le combler en les personnes de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan, de S.A.R. le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'illustre famille royale. Il a également élevé les prières au Très-Haut d'entourer de sa sainte miséricorde feu S.M. Hassan II et feu S.M. Mohammed V et de les accueillir dans son paradis parmi les Prophètes, les saints et les vertueux.