L’Université Al Akhawayn d’Ifrane a abrité le 4 février les festivités commémorant la Journée mondiale des zones humides célébrée le 2 février. Ces manifestations ont été organisées par le Haut Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLD), en partenariat avec la coopération allemande (GIZ). Cette année, cette journée verte célébrée un peu partout dans le monde était placée sous le thème «Les zones humides et l’agriculture : cultivons le partenariat», une façon pour encourager davantage la collaboration entre agriculteurs et écologistes pour sauvegarder les espaces verts et permettre aux populations d’en tirer profit. Le HCEFLD a conclu au cours de cette journée trois conventions de partenariat. La première, signée avec le Collectif marocain d’éducation à l’environnement et au développement durable, envisage de promouvoir la mise en place de groupes régionaux de travail et d’un partenariat étroit entre les deux entités.
La deuxième convention lie l’organisme et le Groupe de recherche pour la protection des oiseaux au Maroc (Grepom/Birdlife), pour faciliter et intensifier les échanges entre les deux parties pour améliorer le processus de conservation et de protection de l’avifaune sauvage et ses habitants au Maroc. La troisième et dernière convention, les trois structures s’engagent à renforcer leur coopération pour la préservation des différents écosystèmes. Les zones humides occupent une place importante dans l’écosystème mondial. Elles apportent d’ailleurs une contribution notoire dans le domaine économique. À titre illustratif, elles génèrent plus de 14 000 milliards de dollars par an. Au Maroc, ces espaces couvrent plus de 200 000 hectares, soit près de 0,3% de la superficie totale du Royaume. Elles jouent un rôle prépondérant dans la sauvegarde de l’environnement. En plus d’être des réservoirs de la faune et de la flore, elles permettent aussi l’épuration et le stockage des eaux, la restitution des nappes phréatiques, la protection contre les conséquences néfastes des phénomènes extrêmes et des érosions, la maîtrise des crues et la stabilisation du littoral.