L’AS Essaouira a réussi à remonter son handicap du match aller, pour s'assurer une place en demi-finale, en venant à bout du Moghreb de Fès. L’ASE a très bien entamé la rencontre en prenant, dès le premier quart-temps, onze points d’avance au score (19-8). La pression exercée par le cinq Souiri lui a permis de garder le MAS à distance, l’empêchant de revenir dans la partie. L’ASE a enlevé le gain de la partie sur le score de 68 points à 52 et se qualifie ainsi pour les demi-finales du championnat.
À Al Hoceima, le FUS croyait toujours en ses chances de se qualifier au tour suivant, malgré son mince avantage de deux points acquis au match aller. Tout allait dans l’ordre jusqu’au deuxième quart-temps, alors que le CRA menait sur le score de 40 points à 33, l’arbitre siffla une faute, disqualifiant le joueur Harat du FUS. Non content de cette décision, un de ses coéquipiers agressa sauvagement l’arbitre, imité tout de suite après par ses autres coéquipiers. Dans la confusion générale, les arbitres ont dû suspendre la rencontre.
Ces incidents sont indignes du grand FUS, connu depuis toujours pour le bon comportement et la bonne tenue de ses joueurs et de son staff technique et administratif. Comment un club, donné toujours en exemple, en est-il arrivé à agresser les arbitres ? La décision revient à la FRMBB qui devra statuer sur ce dossier.
Un comportement antisportif qui devrait coûter très cher au club de la capitale. Rappelons que l’ASS s’est qualifiée pour les demi-finales en sortant le RSB et que le match RST-WAC a été reporté en attendant que la Fédération statue sur les réserves déposées par le RST quant à la qualification du joueur Khir Mourad du WAC. Les dates du 12 et 14 juin, prévues initialement pour le déroulement des demi-finales et de la finale à Goulmim, semblent désormais compromises.