Les provinces du Sud s’engagent désormais dans une nouvelle ère marquée par la mise en place d’outils de travail et de techniques modernes et sophistiquées. L’objectif est d’améliorer la qualité de la production au niveau de tous les secteurs économiques vitaux et d’élaborer, ainsi, un modèle de développement régional intégré et rigoureux. Dans ce cadre, une importante délégation ministérielle a procédé, récemment, à l’inauguration d’un laboratoire moderne d’analyse et de recherche mis en place par l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). L’objectif du projet, dont la réalisation a nécessité un investissement de 31 MDH, est de contribuer au développement de la filière et du cheptel camelin, ainsi que la valorisation des produits de la mer et de l’industrie de la pêche. Pour ce faire, il sera procédé à un diagnostic avancé des maladies animales, grâce à des investigations et recherches approfondies au service de 126 établissements opérant dans les secteurs de l’élevage, de la pêche et de l’agroalimentaire au niveau de wilaya de Laâyoune-Boujdour.
Afin de mener à bien cette mission, le laboratoire dispose d’une section microbiologie alimentaire de santé animale et de chimie-toxicologie, ainsi que d’un bloc administratif composé de techniciens et de personnels hautement qualifiés. Le projet a été réalisé sur une superficie de 1.200 m². À noter que le secteur agricole et celui de la pêche ont enregistré une importante évolution au niveau de la production, sachant que les marchés locaux, de même que ceux au niveau international sont exigeants en termes de qualité des marchandises destinées à l’exportation. Ce projet accompagnera les ambitions des producteurs dans les domaines des produits congelés ou d’autres dérivés (viande de dromadaire, produits laitiers, poisson, etc.). Il contribue également à la création d’une nouvelle dynamique de transformation économique et sociale, à travers une approche moderne quant à l’avenir de la région. Aussi, ce laboratoire est de nature à enrichir et à renforcer les laboratoires déjà opérationnels au niveau des régions Laâyoune-Boujdour, Goulmime, Smara et Oued Eddahab Lagouira.