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L'Observatoire marocain des politiques publiques déplore l'absence de stratégies globales

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L’Observatoire marocain des politiques publiques (OMPP) a présenté samedi à Casablanca son rapport semestriel de l'observation des politiques sectorielles. Ce rapport tire sa légitimité des dispositions constitutionnelles ayant prévu l'évaluation des politiques publiques et renforcé le rôle des acteurs de la société civile dans ce sens, a souligné le président de l'OMPP, Réda Lhouamdi, lors d'une conférence de presse.

Toutes les analyses faites concernant la performance du gouvernement durant le premier semestre 2014 ont fait ressortir «l'absence de stratégies globales et de planification rationnelle», a fait observer M. Lhouamdi, mettant l'accent sur les retombées négatives des relations tendues entre le gouvernement et les autres acteurs (opposition, syndicat, patronat, société civile). Il a également critiqué «l'absence» d'approche participative dans l'élaboration des politiques publiques.

Le rapport de l'observatoire a notamment relevé, dans son volet économique, une amélioration des équilibres macroéconomiques à plusieurs niveaux par rapport à la même période de l'année précédente. Malgré que la croissance du PIB ait atteint uniquement 1,7% durant les premiers 6 mois de 2014 contre 3,8%, les autres indicateurs macroéconomiques se sont comportés d'une manière assez bien dans l'ensemble, a souligné l'OMPP. Toutefois, le rapport a mis en garde contre le retard constaté dans la réalisation des réformes structurelles, particulièrement celles liées à la Caisse de compensation, au régime des retraites et au système fiscal.

Au volet social, le rapport a observé une augmentation du taux de chômage, soulignant que le marché d'emploi ne permettait pas l'insertion des 180.000 nouveaux demandeurs d'emploi annuels, un objectif qui nécessite un taux de croissance de 6%. En ce qui concerne l'éducation, le rapport a salué la création du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique qui a permis de placer le secteur de l'éducation au premier plan des priorités stratégiques de l'État. Revenant sur le secteur de la justice, l'observatoire a notamment constaté un grand retard concernant l'élaboration des projets de loi relatifs à la réforme de la justice. 

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