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Amara invite les entreprises russes à investir au Maroc

«Les entreprises russes sont invitées à participer aux appels d’offres internationaux au Maroc qui sont rigoureux et transparents», c’est ce qu’a insisté, Abdelkader Amara lors d'une rencontre avec une délégation russe.

Amara invite les entreprises russes à investir au Maroc
Le ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Abdelkader Amara reçoit une délégation russe présidée par le vice- ministre russe de l’Energie, Yuri Senturine. Ph : MAP

Le ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Abdelkader Amara, a invité, mercredi à Rabat, les entreprises russes à investir au Maroc dans le domaine des énergies renouvelables et de l'exploration gazière et pétrolière. 

«L'expérience russe dans l'exploration pétrolière et les énergies renouvelables est la bienvenue au Maroc», a dit Abdelkader Amara lors d'une rencontre avec une délégation russe présidée par le vice- ministre russe de l'Energie, Yuri Senturine.

Les entreprises russes sont invitées à participer aux appels d'offres internationaux au Maroc qui sont «rigoureux et transparents», a-t-il insisté, indiquant que le Royaume «accorde un intérêt particulier à l'intégration industrielle locale» (dans ces appels d'offres ndlr).

«Nous mettons l'accent sur le solaire et l'éolien et nous sommes ouverts sur d'autres énergies», a-t-il expliqué, exprimant sa satisfaction du «regain d'intérêt russe pour le Maroc». 

Le Royaume offre beaucoup d'opportunités aux entreprises russes pour investir dans notre pays, a assuré le ministre qui a présenté un aperçu sur le développement des secteurs énergétique et minier au Maroc.

Le Maroc, dont la moitié de son activité minière se concentre sur le phosphate, a l'ambition de développer les activités hors phosphates pour les années à venir, a-t-il précisé, ajoutant que de nouvelles lois ont été élaborées pour développer d'autres mines.

«Nous comprenons la situation des marchés pétroliers, mais nous visons une coopération à long terme», a-t-il renchéri, estimant que le Maroc serait une plateforme pour conquérir le marché subsaharien.

Abdelkader Amara, qui s'est félicité des relations séculaires maroco-russes, a aussi émis le souhait de renforcer la coopération dans le domaine hydraulique. 

Lors de sa visite de travail à Moscou en avril 2015, il avait exprimé les besoins du Maroc en gaz naturel liquéfié. Un projet d'accord en matière de recherche géologique et d'exploration du sous-sol est en cours de discussion entre les parties marocaine et russe.

Les entreprises russes, connues pour leurs «approches novatrices, s'intéressent toujours à l'investissement au Maroc», a souligné, pour sa part, le vice-ministre russe, Yuri Senturine qui conduit une délégation composée de représentants de plusieurs entreprises de renommée, notamment Gazprom et Rosneft.

«Les entreprises russes ici présentes peuvent participer au développement du programme énergétique du Maroc», a dit Yuri Senturine qui a annoncé la visite du ministre russe de l'Energie au Royaume en octobre prochain.

Il a exprimé, dans ce sens, son admiration du programme d'énergie marocain et des efforts déployés en la matière, notamment la construction des terminaux gaziers.

La délégation russe, qui comprend des représentants d'entreprises opérant dans les secteurs du gaz, de pétrole, d'électricité et d'énergie solaire, a eu des réunions avec les responsables et experts marocains qui ont concerné l'électricité, le gaz naturel, les énergies renouvelables et la recherche scientifique.

Les relations de coopération maroco-russes sont régies par la Commission intergouvernementale maroco-russe qui a été instituée par l'Accord de coopération économique, scientifique et technique signé le 15 avril 1994.

D'importants ouvrages et projets ont été réalisés au Maroc avec la contribution d'entreprises russes, comme c'est le cas pour le financement des centrales électriques de Jerada (165 MW) et les usines hydroélectriques d'Al Wahda (247 MW), selon un document du département de l'Energie et des mines.

Dans le domaine commercial, le groupe de l'Office chérifien des phosphates importe de la Russie un volume annuel de l'ordre de 1,4 million de tonnes de souffre et de 400 à 500 kilotonnes (kt) d'ammoniac.   

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