Ce sont des artistes de plusieurs villes et régions du Royaume qui donnent le ton à la peinture figurative. D’où la thématique de «L’art figuratif au Maroc» exploitée par «un éventail d’artistes qui œuvrent dans la représentation du réel avec une vision déterminée et un style bien défini», comme le souligne le président de l’Alliance, Hassan Boukhari. Ceci fait foi de l’objectif escompté par l’Alliance nationale des artistes figuratifs qui se veut une plateforme mettant en exergue le chemin parcouru par la tendance artistique de la figuration au Maroc.
Objectif : donner l’occasion au large public d’apprécier tout un panorama de paysages, de scènes et de natures mortes aux riches couleurs du pays. «Nous avons opté pour cette double exposition pour plusieurs raisons. D’abord, c’est pour avoir plus d’espace pour exposer, puis drainer un plus grand public des deux galeries dont chacune a ses habitués. C’est une manière de nous faire connaitre du grand public tangérois», précise Hassan Boukhari. Cette Alliance représente un regroupement d’artistes qui désirent partager leur créativité avec le large public. «D’ailleurs, c’est ce qui se passe dans beaucoup de pays développés où la société civile bouge dans ce sens pour faire valoir ses artistes.
Ces derniers doivent, de ce fait, être présents partout pour se faire connaitre. C’est la même démarche que nous entreprenons depuis notre création». L’artiste-peintre, Lahbib M’Seffer, témoigne de la nécessite de l’Alliance à travers le fait que cette forme d’expression plastique reste d’actualité dans de nombreux pays dont ceux-là mêmes qui ont lancé la peinture dite «moderne ou contemporaine». «La peinture figurative demeure vivante. Elle a ses admirateurs et ses adeptes, toutes générations confondues.
Elle est même “moderne”, car elle s’est enrichie des découvertes les plus importantes, qu’a connues l’art dans le monde, et ce, depuis Turner, Constable, Corot les impressionnistes ainsi que ceux qu’on appelle modernes». En évoquant les artistes qu’expose l’Alliance à chaque fois, Lahbib M’Seffer n’a pas manqué de féliciter cette association d’avoir réussi à réunir plusieurs sensibilités figuratives et plusieurs générations à expression spécifique, depuis ceux qui versent dans le détail et la minutie jusqu’à ceux qui usent d’une grande liberté, utilisant la spatule, leurs propres doigts ou d’autres instruments particuliers.