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Brainstorming autour de l'intermobilité

Tomber de rideau hier à Marrakech sur la Conférence internationale sur les gares «Next Station 2015». Quelque 350 décideurs y ont pris part.

Brainstorming autour de l'intermobilité

La cinquième Conférence internationale sur les gares «Next Station 2015» s’est tenue, les 21 et 22 octobre à Marrakech, en présence de quelque 350 décideurs des secteurs ferroviaire et des transports, représentants du monde économique et financier, gestionnaires, constructeurs, institutionnels et acteurs participant au développement et à l’exploitation des gares dans le monde.
Initiée conjointement par l’Union internationale des chemins de fer (UIC) et l’Office national des chemins de fer (ONCF), cette rencontre est la première du genre à se tenir en terre africaine après Rome (2005), Paris (2007), Bruxelles (2011) et Moscou (2013).

Cette édition, organisée sous la thématique «Repenser les gares pour la future intermobilité», a permis aux participants de plancher sur les aspects essentiels liés à la conception, à la construction et à l’exploitation des gares ferroviaires : le développement des projets et leur financement, les gares et l’intégration dans la cité, les gares écologiques, la valorisation commerciale des espaces et l’intégration multimodale et l’accessibilité.
Cet événement d’envergure aura été une occasion idoine pour s’arrêter sur les expériences réussies et confronter les expertises en matière de développement et d’exploitation des gares. Il aura également permis de se concerter sur les stratégies à mettre en œuvre en vue de rehausser le rôle des gares en tant qu’espace de vie et de rencontre, a souligné le ministre de l’Équipement et du transport, Aziz Rabbah, à l’ouverture de ce conclave. Ce dernier a souligné que le secteur du transport constituait un véritable levier de développement dans la mesure où il contribue à hauteur de 5% au PIB, représente une part d’environ 25% de la consommation nationale en énergie et emploie quelque 10% de la population active.

Le secteur ferroviaire national a franchi d’importantes étapes dans son processus de développement et l’amélioration de ses prestations, assure le ministre. Ce dernier a également rappelé la mise en place d’un programme d’investissement d’un montant de 34 milliards de dirhams dédié notamment à la construction d’une nouvelle génération de gares.
Le directeur général de l’UIC, Jean-Pierre Loubinoux, a pour sa part relevé que le choix du Maroc pour abriter cette grande manifestation s’était imposé de lui-même dans la mesure où «les autorités marocaines ont fait du chemin de fer et son développement l’un des principaux piliers du développement économique et social du pays».
Et de souligner que «cette stratégie ambitieuse s’est concrétisée dans le développement rapide de liaisons à grande vitesse – la LGV marocaine, la modernisation ou le doublement de lignes existantes, et la construction ou la modernisation des gares du pays».

Dans le même ordre d’idées, le directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, a souligné que le développement des gares s’est imposé depuis plus d’une décennie en tant que composante de taille d’une stratégie de repositionnement du rail au Maroc. 

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