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Banque transactionnelle : Des moyens pour faciliter la vie de l’entreprise

La banque transactionnelle inaugure une nouvelle ère dans les relations banques-entreprises, mais comme toute avancée, seuls ceux qui l’ont anticipée et préparée en tireront le plus profit.

Banque transactionnelle : Des moyens pour faciliter la vie de l’entreprise
les systèmes traditionnels se caractérisaient par la difficulté d’accès à l’information sur les opérations de trésorerie.

Le défi du trésorier est d’optimiser l’utilisation des liquidités dans son entreprise. En cas d’excédents, il doit les placer aux meilleures conditions possibles, sans risquer le capital dans les opérations spéculatives potentiellement préjudiciables. En cas de besoin, il doit, en priorité, s’assurer l’accès aux financements adéquats, puis veiller à ce que ces derniers lui coûtent le moins cher possible. Pour ce faire, il doit convaincre sa banque de la qualité des actifs de son entreprise et de leur pérennité.

Dans l’environnement complexe des affaires aujourd’hui au Maroc, où le crédit interentreprises (facilités de paiements accordés par les fournisseurs à leurs clients) est très important et où le niveau de capitalisation des entreprises, notamment les TPE et les PME, ne leur permet pas de faire face à pareille pression, les banques deviennent le dernier recours. Les dirigeants d’entreprises passent désormais plus de temps chez leurs banquiers que chez leurs clients. Par ailleurs, l’ouverture croissante de ces mêmes entreprises sur les marchés extérieurs, notamment ceux de l’UE et de plus en plus ceux de l’Afrique et du Moyen-Orient, exige d’elles de se concentrer sur leurs opérations pour faire face à une concurrence agressive, et de laisser à leurs banques le soin de leur assurer l’accès à un financement de qualité, au meilleur coût, tout en traitant avec célérité et fiabilité les transactions bancaires.

Dans ce contexte, les banques doivent non seulement fournir des instruments de placement, de financement et de paiement adaptés, compte tenu de la tension sur les liquidités et de l’ouverture de l’économie, mais les meilleurs d’entre elles mettent déjà à la disposition de leurs clients les moyens d’assurer des transactions fluides et sécurisées, s’appuyant sur la révolution technologique actuelle. D’où le concept de banque
transactionnelle.

Apports de la Banque Transactionnelle

L’adoption de la banque transactionnelle par une entreprise peut lui procurer de multiples avantages :
• Accélération des traitements grâce à l’usage des technologies modernes de transmission instantanée des données.
• Dématérialisation des opérations et donc réduction des risques d’erreurs.
• Fiabilité des données, garantie par la limitation de l’intervention humaine.
• Unicité des sources d’entrée information dans le système par la suppression des saisies multiples.
• Disponibilité partout, par tout moyen (ordinateur, tablette, smartphone…) et tout le temps.
• Ouverture aux partenaires de l’entreprise, permettant une meilleure communication entre eux.
• Universalité, car pouvant inclure toutes les opérations d’une entreprise avec ses tiers (paiement, recouvrement, placement et financement)
• Économie des frais de transactions par le gain de temps dans les traitements et la réduction de la consommation de ressources (moins de supports-papier, moins de personnel…).

L’utilisation de la banque transactionnelle a opéré une véritable révolution dans le travail au quotidien des financiers d’entreprises qui l’ont adoptée. Elle leur a, tout d’abord, permis de se focaliser sur leur raison d’être dans l’Entreprise, à savoir l’optimisation de la trésorerie (recherche de financements et de placements adéquats, négociation de meilleurs taux et conditions bancaires, réduction des frais,…). Elle les a également affranchis des tâches fastidieuses de traitement (saisie, contrôle, rapprochements, calculs…), sources de perte de temps, d’erreurs et de consommation inutile des ressources. Désormais, le système d’information, rendu possible par la banque transactionnelle, s’en charge. L’autre mini-révolution apportée par la banque transactionnelle à la gestion de l’encaisse de l’entreprise consiste, en la qualité du système de pilotage qu’elle a mis à sa disposition. En effet, les systèmes traditionnels se caractérisaient par la difficulté d’accès à l’information sur les opérations de trésorerie. Celle-ci résultait de la multiplicité des intervenants, de l’éparpillement de l’information entre plusieurs sources, de l’intégrité et la fiabilité limitée des données (saisies multiples, erreurs de calculs, croisement de sources disparates…) et de l’élaboration tardive des analyses et des reporting (qui pouvaient prendre plusieurs jours, voire même plusieurs semaines dans certains cas). Ces contraintes faisaient que l’information nécessaire à la prise de décision était fort coûteuse et que les trésoriers passaient le plus clair de leur temps à la chercher et à l’organiser plutôt qu’à l’analyser et à l’exploiter pour créer de la valeur pour leurs entreprises. Ce cauchemar relève désormais du passé.

Les systèmes modernes de banque transactionnelle garantissent un accès en temps réel à l’information, en quantité et qualité satisfaisantes et à un coût marginal très faible. Ces avantages, étant désormais à portée de main, il appartient au management de l’entreprise d’opérer les réorganisations nécessaires au département de gestion de trésorerie pour en tirer un bénéfice maximal.

Le trésorier doit, désormais, profiter des ressources additionnelles (temps, quantité et qualité des informations, économie de frais…) dont il dispose, grâce à la banque transactionnelle, pour opérer un saut qualitatif dans son travail et passer à une logique d’obligation de résultats. Il devra donc travailler sur la base d’objectifs quantitatifs et qualitatifs ambitieux et en rendre régulièrement compte à sa direction générale. Pour ce faire, (i) il doit mettre en place un système de pilotage prospectif de ses flux de trésorerie, (ii) réaliser un système de rating de ses banques partenaires et ajuster son volume d’affaires vis-à-vis d’elles, en fonction de leurs notes et (iii) s’imposer des procédures de travail claires, exhaustives et formalisées. La banque transactionnelle inaugure une nouvelle ère dans les relations banques – entreprises, mais comme toute avancée, seuls ceux qui l’ont anticipée et préparée en tireront le plus profit. 

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