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Le gouvernement table sur 3% de croissance en 2014, le HCP sur 2,6%

Les résultats préliminaires de l’économie nationale pour l’exercice 2014 font ressortir un taux de croissance de 3% et un déficit budgétaire de 4,9%, selon l'argentier du Royaume.

Le gouvernement table sur 3% de croissance en 2014, le HCP sur 2,6%
Mohamed Boussaïd a présenté le 5 mars à Rabat les résultats préliminaires de l’économie nationale en 2014.

La croissance devrait s'établir autour de 3% en 2014. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Boussaïd, à l’issue du Conseil de gouvernement du 5 mars. L’argentier du Royaume avance que l’économie nationale a su faire preuve de résilience face aux chocs extérieurs et a enregistré une amélioration continue l’année dernière malgré une conjoncture qu'il juge précaire. Le gouvernement se veut plus optimiste que le Haut Commissariat au Plan (HCP) qui s'attend, lui, à seulement 2,6%.

Selon les résultats préliminaires de l'économie nationale en 2014 présentés par Boussaïd, l’exercice précédent a été marqué par une réduction de 6% du déficit de la balance commerciale et une augmentation de 3,9% du taux de couverture des importations par les exportations. Celui-ci est passé, en effet, de 48,3% en 2013 à 51,7 l’année suivante. «Les résultats positifs enregistrés relatifs au compte courant sont le fruit des performances distinguées des secteurs porteurs et le bon comportement des Métiers mondiaux du Maroc (MMM)», explique le ministre. Concrètement, les exportations automobiles affichent une progression de 26,5%. Résultats des courses : le secteur devient le premier exportateur au Maroc suivi de l'électronique (26,2%), l'aéronautique (3,2%) et le textile (3,9%).

Pendant ce temps, la balance commerciale a connu une amélioration à la faveur des exportations nationales (7,2%) et la stabilité des importations (0,1%) en raison de la réduction substantielle de la facture énergétique sur les derniers mois de l’année. Le déficit du compte courant s'est également amélioré passant de 9,7% du PIB en 2012, à 7,9% en 2013 et à 5,8% en 2014, à la faveur de l'augmentation des transferts des Marocains résidant à l'étranger (2,3%) et l'augmentation des flux nets des investissements étrangers (7,8%). Boussaïd indique, par ailleurs, que le déficit budgétaire s'est établi à 4,9% conformément à l'objectif tracé dans la loi de Finances 2014. «C’est un niveau qui montre que le Maroc est sur la bonne voie pour rétablir progressivement les équilibres macroéconomiques», précise l’argentier du Royaume.

Ce dernier rappelle que le Budget s'est inscrit depuis 2007 en baisse pour des raisons connues notamment les chocs qu'a subis l'économie marocaine à cause des crises internationales. «Depuis la fin 2013, une réduction graduelle du déficit budgétaire a été enregistrée, atteignant 5,2% en 2013, 4,9% en 2014 et 4,3% prévus cette année pour atteindre à terme 3%. L’objectif est de rationaliser la gestion du Budget, maitriser le déficit et réduire la dette», détaille le ministre. L'année 2014 a connu une décélération de l'endettement qui a enregistré une augmentation moyenne de 4,1% au cours des années précédentes. Il faut savoir que le taux d'endettement a atteint 63,5% en 2013 et n'a pas dépassé les 63,9% en 2014, soit une quasi-stabilité, fait valoir Boussaïd.

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