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Les transactions dans le monde ont atteint 243,1 milliards de dollars en 2014

Selon la dernière étude annuelle «Power and Renewables Deals» de PwC et Strategy&, la valeur mondiale des fusions-acquisitions dans le secteur de l’énergie a atteint son plus haut niveau depuis 2004.

Les transactions dans le monde ont atteint  243,1 milliards de dollars en 2014
Les fusions-acquisitions prévues en 2015 dans le secteur de l’énergie offrent beaucoup de potentiel, selon PwC.

Les transactions dans le secteur de l’énergie ont atteint 243,1 milliards de dollars en 2014. Elles sont en hausse de 70% par rapport à 2013. C’est ce que montre la dernière étude annuelle «Power and Renewables Deals» de PwC et Strategy&. Selon cette étude, la valeur mondiale des fusions-acquisitions dans le secteur de l’électricité, du gaz et des énergies renouvelables a atteint son plus haut niveau depuis 2004. Parmi toutes les opérations menées au niveau mondial, les acheteurs nord-américains ont réalisé 66% des transactions (en valeur) en 2014. Alors que la valeur des transactions dans ces secteurs dans la plupart des régions s’est accrue en 2014, la part des transactions représentées par les cibles européennes a diminué de moitié en un an, passant de 32% en 2013 à 16% l'année suivante. «Ce recul des cibles européennes n’est pas dû à leur faible attractivité, mais plutôt à leur rareté aujourd’hui. Cette tendance en Europe reflète aussi une certaine incertitude réglementaire, des obstacles rencontrés par de nombreux acteurs de l’électricité, ainsi que la maturité du marché européen», souligne Philippe Girault, associé responsable du secteur Énergie chez PwC. Cepedant, en volume, les acheteurs européens restent les plus actifs avec 32% des transactions totales qui leur reviennent. Les acheteurs américains ne réalisent, quant à eux, que 19% des transactions totales.

Par nature d’acheteur, les acheteurs non corporate (institutionnels, fonds…) ne représentent plus que 20% de la valeur totale des transactions réalisées en 2014, contre 31% l’année précédente. «La concentration en 2014 des fusions-acquisitions dans les mains de quelques acheteurs corporate s’explique par le poids des transactions réalisées dans le secteur du gaz, largement dominé par les acteurs corporate. Les acteurs de type institutionnel tels que les assurances, les fonds de pension ou les fonds souverains participent de manière croissante aux acquisitions dans les secteurs de l’électricité et des énergies renouvelables», explique Philippe Girault.

Selon lui, les fusions-acquisitions prévues au niveau mondial en 2015 dans le secteur de l’énergie et des énergies renouvelables offrent beaucoup de potentiel. «Mais nous assisterons probablement à une phase d’attente, le temps que les opérateurs intègrent le changement des prix énergétiques. Un certain nombre d’incertitudes économiques, en particulier le risque de déflation, incitent également les investisseurs à marquer une pause. Cela pourrait néanmoins aussi raviver l’intérêt pour les rendements stables administrés ou réglementés qu’offre le secteur», indique-t-il. Selon l’étude, les transactions devraient être davantage réparties entre les différentes régions du monde, et compter moins de ces méga-opérations américaines qui ont entraîné l’augmentation des montants totaux observée en 2014. Ce repli des transactions américaines sera néanmoins compensé, en partie, par des opérations menées ailleurs.

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