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Environ 73% des personnes n'ont pas accès

Environ 73% des personnes n'ont pas accès à une protection sociale adéquate au niveau mondial. L’accès les aide à mieux gérer les risques sociaux et économiques et les menaces environnementales auxquels ils sont exposés.

 Environ 73% des personnes n'ont pas accès
La FAO a pris l'engagement d'accompagner le gouvernement marocain pour relever les principaux défis en vue d'intégrer la protection sociale dans les stratégies et les actions nationales de lutte contre la faim. Ph : DR

Environ 73% des personnes à travers le monde n'ont pas accès à une protection sociale adéquate et la majorité de ces personnes vivent dans les zones rurales des pays en développement, a relevé, mercredi à Rabat, le représentant de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) au Maroc, Michael George Hage.

«Ces agriculteurs sont davantage pénalisés par un accès limité aux ressources, une faible productivité agricole et le mauvais fonctionnement des marchés et ont d'autant plus de mal à faire face aux risques et aux chocs économiques et naturels qui menacent leurs moyens de subsistance», a déploré Michael George Hage, lors d'un séminaire organisé par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime sous le thème «Protection sociale et agriculture : briser le cercle vicieux de la pauvreté rurale» à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l'alimentation.

Ainsi, la protection sociale peut contribuer à améliorer la productivité agricole, à stimuler le développement économique local, à accroitre la résilience, à promouvoir les utilisations durables des ressources naturelles et à favoriser l'inclusion sociale, a noté le représentant de la FAO.

Mettant en relief l'opération tayssir, le programme pilote de transferts monétaires conditionnels, visant à apporter une contribution financière à des familles pauvres et le programme des cantines scolaires, Michael George Hage a indiqué que ces formes de protection sociale contribuent à réduire la vulnérabilité des ménages ruraux, à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition et à réduire la pauvreté rurale.

«La FAO a pris l'engagement d'accompagner le gouvernement marocain pour relever les principaux défis en vue d'intégrer la protection sociale dans les stratégies et les actions nationales de lutte contre la faim, de promouvoir des politiques plus cohérentes et de renforcer les synergies entre la protection sociale, la sécurité alimentaire et la nutrition, le développement agricole et rural, la gestion des ressources naturelles et la lutte contre la pauvreté rurale», a-t-il précisé.

De son côté, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, a estimé que la protection sociale peut favoriser l'autonomisation et accroître la sécurité en permettant de mieux maîtriser les risques.

«Elle contribue ainsi au développement du capital humain en offrant aux couches vulnérables la possibilité d'améliorer leurs capacités de rompre le cercle vicieux de la transmission de la pauvreté d'une génération à l'autre», a relevé Aziz Akhannouch dans une allocution lue en son nom par le secrétaire générale du ministère, Mohamed Sadiki.

«Au Maroc, le système de protection sociale s'appuie sur une politique publique en matière d'action sociale et de solidarité qui a été mise en place par actions successives avant et après l'indépendance du pays», a-t-il précisé. 

Ce système a connu une évolution importante, aussi bien sur le plan juridique qu'en matière de gestion et de contrôle, parallèlement aux changements économiques et sociaux qu'a connus le pays et leurs impacts sur les besoins de la population, a souligné Aziz Akhannouch.

Aujourd'hui, le système de protection sociale se compose de quatre régimes nationaux, huit mutuelles, de régimes internes et privés et d'un régime volontaire géré par les employeurs, a-t-il ajouté.

En outre, le Maroc dispose d'autres mécanismes permettant de lutter contre la pauvreté et d'améliorer l'effectivité de la protection sociale notamment la caisse de compensation, l'Initiative nationale de développement humain (INDH), le programme Tayssir et l'économie sociale et solidaire, a noté Aziz Akhannouch, mettant l'accent sur le Plan Maroc vert et le Plan Halieutis.

Ce séminaire va permettre de prendre connaissance des progrès accomplis par le Maroc en matière d'élaboration de politiques et stratégies et de mise en œuvre d'actions de protection sociale.

Les débats et discussions devraient déboucher sur des recommandations qui seront présentées lors de la Journée mondiale de l'alimentation qui sera célébrée officiellement le 22 octobre. 

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