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La position suédoise reflète une vision superficielle et erronée

Les notables de Dakhla ont relevé que cette décision porte atteinte à la démocratie de ce pays nordique qui devrait prendre ses décisions conformément au droit international.

La position suédoise reflète une vision superficielle et erronée
«L'attitude de la Suède est aux antipodes des résolutions onusiennes et des orientations de l'UE par rapport à la question du Sahara marocain», a noté El Mami Boussif. Ph : DR

La position de la Suède au sujet du Sahara marocain reflète une vision superficielle et erronée, en reconnaissant une entité fantomatique qui manque le minimum des fondements d'un gouvernement ou Etat, ont souligné des notables de la ville de Dakhla. 

Dans des déclarations à la MAP, ils ont relevé que cette décision porte atteinte à la démocratie de ce pays nordique qui devrait prendre ses décisions conformément au droit international et faire preuve de sagesse dans ses positions sur cette question. 

A cet égard, El Mami Boussif, ancien président du conseil régional de Dakhla, a indiqué que l'exécutif suédois devra respecter la volonté internationale, d'autant que la question du Sahara est entre les mains des Nations unies.

Il a, également, jugé nécessaire pour Stockholm de réviser ce genre de décisions hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume, ajoutant que cela va compliquer le processus d'un règlement politique et mutuellement acceptable à ce conflit, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations unies. 

L'attitude de la Suède est aux antipodes des résolutions onusiennes et des orientations de l'Union européenne (UE) par rapport à la question du Sahara marocain, a noté El Mami Boussif qui a rappelé les fortes relations diplomatiques et économiques unissant le Royaume et les Vingt-huit. 

Par ailleurs, il a souligné que les Sahraouis vivent dans leur mère patrie, le Maroc, et contribuent à l'édification d'une expérience démocratique qui leur permet de gérer leurs affaires locales à la faveur de la régionalisation avancée et des conseils démocratiquement élus.

De son côté, Hassan Ben Si, commerçant et entrepreneur, a fait observer qu'en reconnaissant une entité fantomatique qui manque tout fondement d'un Etat, le gouvernement suédois est en train de saboter le processus de règlement en cours mené sous l'égide de l'Onu, notant que le Conseil de Sécurité souligne la nécessité d'assurer toutes les conditions pour le bon déroulement des négociations. 

Fort d'une légitimité juridique, historique et politique, le Maroc n'acceptera aucune surenchère visant son intégrité territoriale et la marocanité du Sahara, a-t-il poursuivi, ajoutant que la position suédoise entravera les efforts onusiens pour parvenir à un règlement juste, définitif et mutuellement acceptable à ce conflit artificiel. 

L'attitude de Stockholm semble ignorer les solutions réalistes présentées par le Royaume à travers le plan d'autonomie des provinces du Sud, hautement salué par le Conseil de sécurité, a indiqué Hassan Ben Si, appelant tous les pays scandinaves à examiner profondément le dossier du Sahara pour s'assurer de la pertinence de la position du Maroc. 

Pour sa part, Mohamed Khaya Laghdaf, directeur régional du ministère de la Culture de la région de Dakhla-Oued Ed Dahab, a insisté sur la nécessité pour les diplomates marocains de promouvoir le processus de communication avec les pays qui manquent une vision claire sur la question du Sahara marocain. 

De même, il est indispensable d'intensifier les efforts de la diplomatie parallèle et de poursuivre la mobilisation de la société civile au Maroc et à l'étranger en vue de mettre la lumière sur la pertinence de la position du Royaume, a-t-il dit.

D'autre part, il a regretté que les pays nordiques n'aient aucune idée du développement global dans les provinces du Sud et des réformes démocratiques et en matière des droits de l'Homme initiées par le Royaume, jugeant nécessaire la promotion de la communication permanente avec les diplomates de ces Etats.  

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