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Jeudi 16 Mai 2024
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La Russie nie être responsable d'un raid meurtrier

La Russie a démenti lundi les informations de Human Rights Watch selon lesquelles un raid de son aviation a coûté la vie à 59 civils, dont 33 enfants.

La Russie nie être responsable  d'un raid meurtrier
Depuis mars 2011, la guerre a causé la mort de près de 250.000 personnes et fait quatre millions de réfugiés et sept millions de déplacés.tttttt Ph. DR

D'après Human Rights Watch, le raid qui a coûté la vie à 59 civils, dont 33 enfants, a été mené dimanche dernier à Homs. «Ces derniers jours, nous avons assisté à un grand nombre de canulars (...) concernant les conséquences de la campagne de l'armée de l'air russe en Syrie. Je pense que ce rapport en est probablement un», a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

Le Président syrien Bachar Al-Assad a affirmé dimanche que son pays devait «éradiquer le terrorisme» pour trouver une solution politique à la guerre civile, sous la pression de la Russie qui poursuit sa vaste offensive diplomatique. Cinq jours après une visite surprise à Moscou, Assad a reçu à Damas une délégation de députés et de responsables russes. «L'anéantissement des organisations terroristes est susceptible de conduire à une solution politique recherchée par la Syrie et la Russie, qui satisfera le peuple syrien et préservera la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité de la Syrie», a affirmé Assad.

Rejet des opposants

Un membre de la délégation russe, le député Alexandre Iouchtchenko, a indiqué à l'AFP à Moscou qu'Assad était «prêt à organiser des élections avec la participation de toutes les forces politiques qui veulent que la Syrie prospère», une fois que la Syrie aura été «libérée» des jihadistes du groupe État islamique (EI). Et il a l'intention d'y participer «si le peuple n'y est pas opposé», a ajouté Iouchtchenko. Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov avait estimé «nécessaire de préparer des élections présidentielle et législatives». Arrivé au pouvoir en 2000, Assad avait été réélu pour un troisième mandat de sept ans le 3 juin 2014.

La proposition de nouvelles élections dans le contexte actuel a été catégoriquement rejetée par les rebelles syriens soutenus par l'Occident. Samir Nashar, un représentant de la coalition de l'opposition, a accusé Moscou d'essayer de «contourner les demandes du peuple syrien pour un départ d'Assad». Depuis mars 2011, la guerre a causé la mort de près de 250.000 personnes et fait quatre millions de réfugiés et sept millions de déplacés.

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