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Les perspectives de croissance de l’économie marocaine ont été revues à la hausse. Aussi bien le Fonds monétaire international (FMI) que le Haut Commissariat au plan (HCP) se montrent plus optimistes quant aux réalisations 2015. Ainsi, pour le HCP, la croissance économique globale s’établirait à 4,4% en 2015, au lieu des 4,3% prévus au mois de juin dernier dans le cadre du budget exploratoire 2016. Selon le FMI, le Maroc ferait encore mieux, soit 4,9% contre 4,7% initialement prévus. Pour 2016, l'institution de Bretton Woods table sur une croissance de 3,7%. À noter que le FMI a publié le 6 octobre ses nouvelles prévisions de croissance mondiale, qu'il a revues à la baisse.
Dans sa note de conjoncture rendue publique le même jour, le HCP estime que le raffermissement de l’économie marocaine se poursuivrait au quatrième trimestre 2015, qui bénéficierait d’une amélioration des activités agricoles. Ces dernières verraient leur valeur ajoutée se renfoncer de 16,1%, en variation annuelle. Les activités agricoles devraient contribuer ainsi pour 1,7 point à la croissance économique globale. «Cette dynamique serait accompagnée par une baisse des importations agricoles, notamment en produits céréaliers, sur fond de la poursuite de la baisse de leurs cours internationaux», souligne le HCP dans sa note.
Pour sa part, la valeur ajoutée hors agriculture devrait s’améliorer de 2% au quatrième trimestre 2015, en variation annuelle, favorisant une hausse du PIB de 4,7%, au cours de la même période.
La demande mondiale adressée au Maroc devrait aussi s’améliorer. Elle enregistrerait une hausse de 2,6%, en variation annuelle, au quatrième trimestre 2015, pour clôturer l’année avec une croissance de 3%. Et ce, dans un contexte d’amélioration du climat des affaires de la zone euro, principal partenaire commercial du pays, et de la modération des cours internationaux du pétrole. Les exportations nationales devraient, ainsi, continuer de profiter de la demande adressée au secteur de l’automobile dans ses branches construction et câblage, de l’électronique et de l’aéronautique, alors que la stabilisation des cours mondiaux du pétrole, aux alentours de 50$/baril, profiterait à la balance commerciale dont le déficit continuerait à s’alléger.
