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Si un étranger, observateur de notre vie politique et communautaire n'est pas toujours en mesure de comprendre le pourquoi de ces tournées, encore moins leur fond, les Marocains, eux, savent de quoi il s'agit, saisissent le sens et la signification de ces visites, leur portée, leur dimension et les multiples messages qu'elles véhiculent.
Eux, se rappellent les termes que voici et par lesquels feu S.M. Mohammed V, s'est adressé le 9 juillet 1957 au Prince Moulay Hassan à l'occasion de son investiture comme Prince Héritier du Royaume du Maroc : Souviens-toi que ton aïeul Hassan I, avait son Trône sur sa monture, tellement il voyageait à travers le pays et circulait partout pour s'enquérir du sort de ses sujets, écouter leurs doléances et exterminer le mal où qu'il se trouve.
C'est donc fidèle à cette tradition solidement établie et si bien suivie, que S.M. le Roi Mohammed VI, est allé à la rencontre du Maroc profond, traversant villes et villages, bourgades et contrées lointaines, pour constater de visu et in situ, les conditions et vie des citoyens, côtoyer leurs problèmes, s'enquérir de leurs préoccupations, prendre connaissance de leurs projets, de leur attentes et de leurs doléances.
Partout l'accueil était populairement grandiose, chaleureusement jubilatoire, donnant lieu à des retrouvailles que les Marocains ont célébrées avec faste et éclat.
Diversité dans la cohésion
Dans ce tableau d'ensemble ainsi présenté, beau comme en peinture, apparaissent bien clairement, cette diversité dans la cohésion, ces contrastes dans l'harmonie, autant d'éléments qui font le Maroc et son patrimoine, le peuple et son identité, la 110n et sa civilisation.
Mais l'apothéose de cette tournée, de cette grande fête, a été le séjour de S.M. le Roi au Sahara, ce territoire si cher à tous les Marocains, si inextricablement enlacé à ses racines marocaines. Les populations du Sahara qui s'attendaient à ces visites et attendaient donc leur Roi, sont sorties à sa rencontre, la gaieté dans l'âme, reflétée par une joie ostensiblement professée.
Partout retentissaient les mêmes acclamations, s'exprimaient les mêmes souhaits, s'étalaient les mêmes marques de vénération et de considération. Partout, l'émotion était si forte et si intense, les voix si vives et les visages si rayonnants, les populations de ces provinces du sud ayant tenu à se montrer tel qu'elles ont toujours été dans leurs égards envers le Roi et le Trône.
A la face du monde, elles ont tenu à présenter dans la plus grande magnificence, cette étreinte affectueuse entre le Roi et le peuple. A la face du monde elles ont exprimé ce qu'elles ressentent au plus intime d'eux-mêmes. Ensemble, elles ont ovationné leur Roi, en chœur, elles ont répété à l'infini, vive le Roi, à l'unisson elles ont crié leur attachement au Trône, tous ont redit à leur manière, qu'à l'instar de leurs aïeuls, ils sont prêts à colorer de leur sang, toute épée qui s'aviserait de couper le cordon ombilical qui les relie à leur patrie.
Voici donc un renouvellement sans règles protocolaires de l'allégeance d'une population à son Roi, voici donc un serment renouvelé entre un Trône et un peuple, voici donc un peuple généreux et solidaire, un pays soude et détermine, uni par le civisme de ses enfants, clément et miséricordieux pour l'ensemble de ses patriotes fusent-ils à un certain moment égarées.
Les populations de ces provinces ont vibré pour leur Roi, réceptif à leurs vœux et à leurs messages, attentif à leurs préoccupations quotidiennes, vigilant pour leur quiétude et leur sécurité.
Apporter une et une seule réponse
En fait, que veulent dire nos compatriotes du Sud par cet enthousiasme débordant? Que veulent-ils imprimer dans les consciences et les esprits de ceux qui nous observent? Poser ces questions c'est déjà leur apporter une et une seule réponse : les mensonges bruyamment distillés par nos adversaires dans les couloirs des organisations internationales s'effondrent à nouveau, tirant davantage vers le mauvais côté (pour eux) le bateau séparatiste qui donne de la bande depuis déjà longtemps - mais là n'est pas, pour le moment du moins, notre propos, alors que le Maroc est en fête.
Le peuple a fêté son Roi jusqu'aux confins du Sahara, la où nos vaillantes Forces Armées Royales Al-Mourabittines veillent, observent, dissuadent et agissent.
Le Roi, garant de l'intégrité territoriale du Royaume, a honoré son peuple choisissant pour ses sujets au Sahara, la journée du vendredi, journée de prière pour plus d'un milliard de Musulmans de par le monde. De bout en bout, le Sahara a prié pour son Roi en ce jour de dévotion, de bout en bout, le Sahara a saisi le message que S.M. le Roi a voulu lui transmettre.
En fait, chaque tournée Royale, chaque déplacement du Souverain, à une philosophie chargée d'enseignements qu'il faut tirer, triller, décortiquer, méditer et mettre en œuvre.
A présent que cette tournée a pris fin, c'est à ce travail fécond que sont conviés élus à divers échelons, agents d'autorité, toutes hiérarchies confondues, chroniqueurs et éditorialistes, etc.
Examiné sur une carte géographique, l'itinéraire du cortège Royal semblait dire à ceux qui, de longues années durant, étaient en charge du dossier de la planification économique dans notre pays, que le Maroc n'est pas seulement celui des grandes agglomérations, des centres urbains aux belles avenues, aux artères modernes, aux quartiers résidentiels et aux magasins élégants.
Le Maroc, c'est aussi la commune rurale qui manque terriblement d'infrastructure, le petit village enclave, la montagne longtemps absente du débat économique, la petite ville qui s'enfonce de plus en plus dans ses problèmes vrais ou faux, l'enfant rural qui a besoin entre autres, d'une salle de classe, le paysan attaché à sa terre nourricière et qui réclame de l'aide, etc.
C'est ce Maroc la, que S.M. le Roi est allé prospecter, voir de près et entrer en contact direct avec ses populations. La première leçon à tirer donc de cette tournée, est que nous devons revoir en profondeur notre stratégie de développement, de sorte que le village et la campagne n'y feront plus figure de la cinquième roue du carrosse.
Nous ne devons jamais perdre de vue, que le développement et la prospérité commencent d'abord par la cellule locale, et qu'au regard du retard pris, le travail dans cette direction doit partir sur les chapeaux de roue.
Durant toutes les étapes de cette tournée, S.M. le Roi a lancé des projets dans plusieurs domaines : eau, électricité, routes, habitat, infrastructures sanitaires, hôtelières, etc.
Au-delà de l'apport bénéfique de ces projets en faveur des populations, il faut voir dans ce geste Royal, un véritable déclic pour une renaissance de l'économie locale, un appel au travail assidu de l'ensemble des Marocains, la sueur au front, pour construire leur pays et servir leur patrie, un appel qui semble s'adresser tout particulièrement aux élus qui sont investis de la confiance de leurs électeurs, aux agents d'autorité, désormais tenus par l'obligation de résultat, désormais ceints par le nouveau concept de l'autorité avec ses multiples aspects.
Le suivi du déclic est donc à leur charge. Il requiert la conjonction des efforts, l'imagi110n créative et le sens civique, en attendant la prochaine tournée Royale.
Eux, se rappellent les termes que voici et par lesquels feu S.M. Mohammed V, s'est adressé le 9 juillet 1957 au Prince Moulay Hassan à l'occasion de son investiture comme Prince Héritier du Royaume du Maroc : Souviens-toi que ton aïeul Hassan I, avait son Trône sur sa monture, tellement il voyageait à travers le pays et circulait partout pour s'enquérir du sort de ses sujets, écouter leurs doléances et exterminer le mal où qu'il se trouve.
C'est donc fidèle à cette tradition solidement établie et si bien suivie, que S.M. le Roi Mohammed VI, est allé à la rencontre du Maroc profond, traversant villes et villages, bourgades et contrées lointaines, pour constater de visu et in situ, les conditions et vie des citoyens, côtoyer leurs problèmes, s'enquérir de leurs préoccupations, prendre connaissance de leurs projets, de leur attentes et de leurs doléances.
Partout l'accueil était populairement grandiose, chaleureusement jubilatoire, donnant lieu à des retrouvailles que les Marocains ont célébrées avec faste et éclat.
Dans ce tableau d'ensemble ainsi présenté, beau comme en peinture, apparaissent bien clairement, cette diversité dans la cohésion, ces contrastes dans l'harmonie, autant d'éléments qui font le Maroc et son patrimoine, le peuple et son identité, la 110n et sa civilisation.
Mais l'apothéose de cette tournée, de cette grande fête, a été le séjour de S.M. le Roi au Sahara, ce territoire si cher à tous les Marocains, si inextricablement enlacé à ses racines marocaines. Les populations du Sahara qui s'attendaient à ces visites et attendaient donc leur Roi, sont sorties à sa rencontre, la gaieté dans l'âme, reflétée par une joie ostensiblement professée.
Partout retentissaient les mêmes acclamations, s'exprimaient les mêmes souhaits, s'étalaient les mêmes marques de vénération et de considération. Partout, l'émotion était si forte et si intense, les voix si vives et les visages si rayonnants, les populations de ces provinces du sud ayant tenu à se montrer tel qu'elles ont toujours été dans leurs égards envers le Roi et le Trône.
A la face du monde, elles ont tenu à présenter dans la plus grande magnificence, cette étreinte affectueuse entre le Roi et le peuple. A la face du monde elles ont exprimé ce qu'elles ressentent au plus intime d'eux-mêmes. Ensemble, elles ont ovationné leur Roi, en chœur, elles ont répété à l'infini, vive le Roi, à l'unisson elles ont crié leur attachement au Trône, tous ont redit à leur manière, qu'à l'instar de leurs aïeuls, ils sont prêts à colorer de leur sang, toute épée qui s'aviserait de couper le cordon ombilical qui les relie à leur patrie.
Voici donc un renouvellement sans règles protocolaires de l'allégeance d'une population à son Roi, voici donc un serment renouvelé entre un Trône et un peuple, voici donc un peuple généreux et solidaire, un pays soude et détermine, uni par le civisme de ses enfants, clément et miséricordieux pour l'ensemble de ses patriotes fusent-ils à un certain moment égarées.
Les populations de ces provinces ont vibré pour leur Roi, réceptif à leurs vœux et à leurs messages, attentif à leurs préoccupations quotidiennes, vigilant pour leur quiétude et leur sécurité.
En fait, que veulent dire nos compatriotes du Sud par cet enthousiasme débordant? Que veulent-ils imprimer dans les consciences et les esprits de ceux qui nous observent? Poser ces questions c'est déjà leur apporter une et une seule réponse : les mensonges bruyamment distillés par nos adversaires dans les couloirs des organisations internationales s'effondrent à nouveau, tirant davantage vers le mauvais côté (pour eux) le bateau séparatiste qui donne de la bande depuis déjà longtemps - mais là n'est pas, pour le moment du moins, notre propos, alors que le Maroc est en fête.
Le peuple a fêté son Roi jusqu'aux confins du Sahara, la où nos vaillantes Forces Armées Royales Al-Mourabittines veillent, observent, dissuadent et agissent.
Le Roi, garant de l'intégrité territoriale du Royaume, a honoré son peuple choisissant pour ses sujets au Sahara, la journée du vendredi, journée de prière pour plus d'un milliard de Musulmans de par le monde. De bout en bout, le Sahara a prié pour son Roi en ce jour de dévotion, de bout en bout, le Sahara a saisi le message que S.M. le Roi a voulu lui transmettre.
En fait, chaque tournée Royale, chaque déplacement du Souverain, à une philosophie chargée d'enseignements qu'il faut tirer, triller, décortiquer, méditer et mettre en œuvre.
A présent que cette tournée a pris fin, c'est à ce travail fécond que sont conviés élus à divers échelons, agents d'autorité, toutes hiérarchies confondues, chroniqueurs et éditorialistes, etc.
Examiné sur une carte géographique, l'itinéraire du cortège Royal semblait dire à ceux qui, de longues années durant, étaient en charge du dossier de la planification économique dans notre pays, que le Maroc n'est pas seulement celui des grandes agglomérations, des centres urbains aux belles avenues, aux artères modernes, aux quartiers résidentiels et aux magasins élégants.
Le Maroc, c'est aussi la commune rurale qui manque terriblement d'infrastructure, le petit village enclave, la montagne longtemps absente du débat économique, la petite ville qui s'enfonce de plus en plus dans ses problèmes vrais ou faux, l'enfant rural qui a besoin entre autres, d'une salle de classe, le paysan attaché à sa terre nourricière et qui réclame de l'aide, etc.
C'est ce Maroc la, que S.M. le Roi est allé prospecter, voir de près et entrer en contact direct avec ses populations. La première leçon à tirer donc de cette tournée, est que nous devons revoir en profondeur notre stratégie de développement, de sorte que le village et la campagne n'y feront plus figure de la cinquième roue du carrosse.
Nous ne devons jamais perdre de vue, que le développement et la prospérité commencent d'abord par la cellule locale, et qu'au regard du retard pris, le travail dans cette direction doit partir sur les chapeaux de roue.
Durant toutes les étapes de cette tournée, S.M. le Roi a lancé des projets dans plusieurs domaines : eau, électricité, routes, habitat, infrastructures sanitaires, hôtelières, etc.
Au-delà de l'apport bénéfique de ces projets en faveur des populations, il faut voir dans ce geste Royal, un véritable déclic pour une renaissance de l'économie locale, un appel au travail assidu de l'ensemble des Marocains, la sueur au front, pour construire leur pays et servir leur patrie, un appel qui semble s'adresser tout particulièrement aux élus qui sont investis de la confiance de leurs électeurs, aux agents d'autorité, désormais tenus par l'obligation de résultat, désormais ceints par le nouveau concept de l'autorité avec ses multiples aspects.
Le suivi du déclic est donc à leur charge. Il requiert la conjonction des efforts, l'imagi110n créative et le sens civique, en attendant la prochaine tournée Royale.
