Menu
Search
Dimanche 05 Mai 2024
S'abonner
close
Dimanche 05 Mai 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Le statut est opérationnel, la couverture sociale suivra

Le nombre d'auto-entrepreneurs a dépassé la centaine. Un site dédié a été lancé pour l'inscription au registre. Et un régime de couverture sociale adapté est en cours de finalisation, notamment l’assurance médicale, selon le ministre chargé des Petites entreprises qui était jeudi l'invité d’une rencontre organisée par Attijariwafa bank sur l’entrepreneuriat au Maroc.

Le statut est opérationnel, la couverture sociale suivra
Les participants à la conférence sur l'entrepreneuriat, «une thématique qui nous tient particulièrement à cœur, car elle constitue l’un des piliers majeurs du projet RSE mis en place par notre actionnaire de référence, la SNI», a indiqué le top manag

Bonne nouvelle. Le statut de l’auto-entrepreneur est opérationnel et le pays en compte plus d'une centaine à ce jour. De même, un site dédié a été lancé (www.ae.gov.ma) pour permettre aux intéressés non seulement de s’informer mais aussi de bénéficier de ce statut juridique en s’inscrivant au registre national de l'auto-entrepreneur géré par Poste Maroc. C’est ce qu’a déclaré jeudi Mamoun Bouhdoud. Le ministre délégué, chargé des Petites entreprises et de l’intégration du secteur informel, s’exprimait le 1er octobre lors de la conférence-débat organisée par le groupe Attijariwafa bank sur l’entrepreneuriat au Maroc. «Une thématique qui constitue l’un des piliers majeurs du projet RSE mis en place par l’actionnaire de référence du groupe bancaire, la SNI» a déclaré à l'ouverture de la rencontre, Boubker Jaï, directeur général, au nom de Mohamed El Kettani, président du groupe Attijariwafa bank.

Lors de cet événement axé sur le thème «L’entrepreneuriat au Maroc : vers un écosystème performant», le ministre a aussi annoncé qu’un régime de couverture sociale adapté est en cours de finalisation. Il permettra à tout futur auto-entrepreneur non seulement de disposer d’une couverture sociale pour lui et sa famille, mais aussi d’un régime de retraite.

Sur ce volet, Mamoun Bouhdoud a souligné que les discussions sont en cours pour que les auto-entrepreneurs soient introduits dans le régime social des indépendants.
L’objectif est qu’ils bénéficient notamment du projet de l’Assurance maladie des indépendants (AMI), devant être lancé en principe fin 2015-début 2016 par le ministère de la Santé. Les deux ministères sont en train d’étudier les modalités et conditions d’accès des auto-entrepreneurs à cette couverture, notamment la fixation du montant des cotisations.

Selon Mamoun Bouhdoud, des offres d’accompagnement et de financement spécifiques sont déjà mises en place dans un cadre partenarial pour assurer la réussite de ce statut. Les auto-entrepreneurs seront pris en charge et accompagnés dans tout le processus de formalisation de leur activité, avant, pendant et après création de leur entreprise individuelle. La dimension régionale et de proximité a été aussi prise en considération lors du déploiement de ce nouveau statut. À cet effet, Barid Al Maghrib a mis en place en tant qu’organisme gestionnaire, des agences et bureaux sur l’ensemble du territoire, en guise de guichets d’accueil et d’orientation à la disposition des auto-entrepreneurs. Le secteur bancaire est aussi l’un des partenaires de choix.

Outre la convention signée entre le ministère et le Groupement des professionnels des banques du Maroc (GPBM) et l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF) pour encourager le développement des produits financiers adaptés, des conventions de partenariat sont en cours d’élaboration entre Poste Maroc et les banques dont Attijariwafa bank, pour que ces dernières puissent assurer la délégation d’enregistrement des auto-entrepreneurs au sein de leurs agences régionales.

Expérience sur le terrain

Pour ce qui est de la TPE, un nouveau dispositif de soutien technique et financier au profit des «TPE visibles» est mis en œuvre. Ceci en partenariat avec les régions et les agrégateurs privés dans le cadre des «contrats – objectifs – moyens» pour l’accompagnement des porteurs de projets et des TPE dans leur processus de formalisation et d’appui post-formalisation.

À noter que la conférence-débat- organisée précisément par la Fondation Attijariwafa bank, en collaboration avec le département Marché de l’entreprise- avait pour objectif d’identifier les atouts, les obstacles et les voies d’amélioration de cet écosystème de l’entrepreneuriat au Maroc qui englobe des domaines aussi divers que l’Education, le Développement des compétences, l’Innovation et la Technologie, le Renforcement des capacités et l’Accès aux sources de financement. La rencontre a connu également la participation de Dounia Boumehdi, directrice générale de Maroc Numeric Fund, Fatim Zahra Oukacha, directrice générale de CEED Maroc, sous la modération de Hamid Bouchikhi, professeur à l’ESSEC Business School, Paris. L’événement a été marqué par la présentation de 4 jeunes créateurs de start-up qui ont relaté leur expérience sur le terrain, en évoquant les atouts et les obstacles de l’écosystème tel qu’il fonctionne actuellement. 

Lisez nos e-Papers