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Les Eaux et forêts et le Crédit Agricole du Maroc scellent un partenariat

Un mémorandum d’entente portant sur le partenariat pour les forêts marocaines et une convention de coopération pour le financement des projets visant la préservation des écosystèmes forestiers ont été ratifiés jeudi par le haut commissaire aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification et le président du directoire du groupe Crédit Agricole du Maroc.

Les Eaux et forêts et le Crédit Agricole du Maroc scellent un partenariat
Abdeladim Lhafi (à gauche) et Tarik Sijelmassi, respectivement haut commissaire aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification et président du directoire du groupe Crédit Agricole du Maroc, ont ratifié deux accords, le 25 novembre 2015 à

Abdeladim Lhafi et Tarik Sijelmassi, respectivement haut commissaire aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification et président du directoire du groupe Crédit Agricole du Maroc, ont ratifié deux accords, le 25 novembre à Rabat, qui visent à encourager la participation volontaire des entreprises à l’effort national de préservation des écosystèmes forestiers. Ce mémorandum porte sur le partenariat pour les forêts marocaines (PFM), tandis que la convention vise le financement des projets ayant trait à la préservation et le développement des écosystèmes forestiers marocains. «Le Crédit Agricole du Maroc a mis en place le concept innovant de “carte verte” qui permet de collecter une partie des commissions générées par l’utilisation des cartes monétiques sans frais additionnels pour le client.

Ainsi, le client peut contribuer au financement des projets forestiers durables, sans aucun coût, uniquement en utilisant sa carte CAM pour payer ses achats», note Meriem Dkhil, directrice du financement et du développement durable au sein de CAM.
La signature de ce mémorandum s’inscrit dans le cadre des initiatives engagées par le haut commissariat aux Eaux et forêts, Abdelaadim El Hafi, pour renforcer le PFM. «Grâce à la contribution des entreprises volontaires, le mécanisme permet de réaliser des reboisements et de mettre en place des activités complémentaires diminuant la pression sur les forêts.

Elles se traduiront par des actions d’amélioration de l’usage du sol, de l’efficacité énergétique, de l’organisation de la population, mais aussi par le développement de filières économiques alternatives telles que l'apiculture, les produits forestiers non ligneux...», précise la note de présentation du PFM. Selon ce document, les sites d'intervention des entreprises sont définis par les Eaux et forêts.

Cependant, ces entreprises ayant des préoccupations particulières peuvent également choisir les forêts dans lesquelles elles souhaitent intervenir et qui répondent au mieux à leur stratégie de développement durable. «La coopération avec cette entreprise constituera un début pour conclure d’autres partenariats. Notre objectif est de susciter une prise de conscience environnementale, développer des interfaces intersectorielles et enfin diversifier les ressources financières dédiées à la préservation de la forêt marocaine», souligne M. Lhafi. Les forêts marocaines subissent des processus de dégradation liés essentiellement à la pression démographique, au surpâturage et à l’urbanisation. 

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