Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Les volontaires s'investissent dans les technologies de l'eau et de l'huile d'arganier

L’Agence japonaise de la coopération a célébré, les 24 et 25 novembre, le 50e anniversaire de son programme de volontaires. Ces bénévoles, jeunes et séniors, donnent de leur temps et de leurs compétences dans les secteurs de l’éducation et de la santé mais aussi dans la recherche scientifique. À Marrakech, l’eau, l’huile d’olive et de l’arganier font l’objet d’une attention particulière.

Les volontaires s'investissent dans les technologies  de l'eau et de l'huile d'arganier
À l'université Cadi Ayyad de Marrakech, deux programmes, financés par le Japon, portent sur la détermination de la composition chimique des éléments présents à l’origine des vertus thérapeutiques de l’huile d’arganier et de l’olivier. tttt

Les autorités japonaises ont lancé un programme de volontariat en 1955. Deux années plus tard, le Maroc a accueilli les six premiers bénévoles qui ont donné de leur temps et de leurs compétences dans les secteurs de l’éducation et de la santé maternelle et infantile à Marrakech, Fès et Tétouan. Ils sont actuellement 58 volontaires répartis dans différentes régions du Maroc où, en plus des champs d’intervention traditionnels, ils s’investissent à présent dans les technologies de l’eau, de l’assainissement liquide et dans la recherche scientifique sur l’huile de l’olivier et l’arganier.
À l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, Laila Mandi, directrice du Centre national d'études et de recherches sur l'eau et l’énergie, confie que «les scientifiques japonais ont mis au point et breveté une méthode innovante pour le traitement des eaux usées par filtres imbriqués.

Ce brevet a été gratuitement offert au Maroc». Cette technologie est actuellement utilisée dans un village de la province de Tahanaout avant sa généralisation sur l’ensemble de la région, a précisé la responsable qui ne cache pas son désir de voir davantage de volontaires japonais s’investir dans cette université où est enseignée la langue japonaise à 200 étudiants.

En plus du projet de séchage solaire des boues industrielles, deux autres programmes, totalement financés par la coopération japonaise, portent sur la composition chimique des éléments présents à l’état de «traces» et qui seraient à l’origine des vertus thérapeutiques prêtées à l’huile d’arganier et de l’olivier. Totalement financés par la coopération du Japon au Maroc, ces projets sont programmés pour une durée de cinq années alors qu'un séjour d'un volontaire est fixé à deux ans. Pour permettre à ces volontaires de mener à bien les recherches scientifiques, Hitoshi Tojima, représentant résident du bureau de la coopération japonaise au Maroc, précise qu'une année supplémentaire peut leur être accordée. À l'image Shindo Suzuko, formatrice en cuisine du pays du Soleil couchant à l'Institut supérieur de technologie appliquée hôtelière et touristique d'Agadir, les volontaires japonais apportent également le goût du don de soi. 

Lisez nos e-Papers