Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Spécial Elections 2007

Mohamed Berrajaa à la tête de l’équipe nationale

Après plusieurs années de disette, la Fédération royale marocaine de handball change de cap. Le bureau dirigeant a confié les rênes de l’équipe nationale à l’ancien international marocain, Mohamed Berrajaa, et la direction technique à Benaïssa Boujnouni.

Mohamed Berrajaa à la tête de l’équipe nationale
Le bureau fédéral a décliné récemment sa nouvelle stratégie. Ph. Saouri

Le président de la Fédération royale marocaine de handball, Adli Hanafi, a dévoilé les contours de la nouvelle stratégie. Le court terme sera consacré à l’amélioration du niveau de la pratique et du classement de notre pays et le moyen et le long terme à la performance à l’internationale de nos équipes nationales. Les fédéraux ont déploré que le Maroc restent absent des compétitions majeures continentales depuis deux ans. On a évité d’en évoquer les raisons, peut-être pour ménager les susceptibilités, et on a préféré regarder vers l’avenir. Cet avenir ne peut être bâti que par une politique qui réserve au joueur local la priorité tout en guettant les oiseaux rares à l’étranger parmi les 70 qui exercent actuellement dans les championnats européens, comme le joueur Yassine Idrissi, classé 2e meilleur gardien de but en France. Prospection, mais parallèlement une politique de formation décentralisée.

La stratégie de la Fédération inclut, à cet effet, des paramètres exogènes, estimant que tout projet sportif doit aller dans le sens de la politique générale du pays, en matière de régionalisation par exemple. Cette donne exige la restructuration des Ligues régionales en vue de les adapter au nouveau contexte macro-économique que le projet de régionalisation devrait créer. Au niveau technique, il a été procédé à la désignation d’un nouveau staff technique pour l’équipe nationale avec la nomination de Mohamed Berrajaa à la tête de l’équipe nationale. Il sera assisté dans sa mission par Mustapha Lachheb. La fédération a, également, nommé une nouvelle direction technique nationale composée de Benaissa Boujnouni et Khaled El Ouadghiri. Mais désigner la superstructure ne résout pas entièrement le problème. Le président s’inquiète de l’insuffisance du potentiel des encadreurs au niveau régional et des clubs qui pourrait constituer un véritable handicap à l’application de la politique fédérale. «On voit bien que nos jeunes tiennent la dragée haute aux gros calibres africains comme les Égyptiens ou les Tunisiens, mais on ne les retrouve plus une fois passés dans les catégories supérieures». Une déperdition donc du potentiel à laquelle il faudrait trouver une solution. Il en est de même pour le handball féminin qui broie encore du noir sur le plan international en raison d’un championnat national qualifié de trop faible.

Autant dire que le chemin à parcourir reste encore long avant que le Maroc ne retrouve une place sur le perchoir. «C’est un travail de longue haleine qui demande de la patience», a prévenu le président du haut de l’estrade. 

Lisez nos e-Papers