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Jusqu’au 19 janvier, le jeune photographe expose ses œuvres récentes «Rêveries urbaines» dans les locaux de la Fondation Alliances. Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la troisième édition de «La Chambre claire», un programme novateur de soutien à la création photographique contemporaine émergente.
À travers une approche alternative à celle du marché de l’art, le programme de «La Chambre claire», lancé en juin 2013, s’inscrit dans une démarche de découverte et d’accompagnement de nouveaux talents de la photographie. Deux fois par an, les locaux de la Fondation Alliances se transforment en un espace d’exposition ouvert aux artistes prometteurs, leur consacrant leur première exposition en solo. La troisième édition de «La Chambre claire» présente les clichés immortalisés par l’objectif du jeune Youssef Lahrichi qui relate son histoire personnelle avec Casablanca, sa ville d’adoption. Cette série intitulée «Rêveries urbaines» montre la démarche originale de l’artiste qui propose une vision fantasmée de Casablanca à travers des mises en scène décalées, saisies lors des rares moments d’accalmie de la capitale économique.
«Comme un amant, je guette ce moment où l’on peut se retrouver en tête-à-tête, à l’abri des regards pour immortaliser de douces et brèves étreintes», déclare Youssef Lahrichi, lauréat de la troisième édition de «La Chambre claire». Il s’agit d’un programme de la Fondation Alliances, destiné à promouvoir les talents de la photographie contemporaine émergente.
Originaire de Fès, Youssef Lahrichi poursuit des études d’ingénierie en France avant de s’installer au Maroc en 2010. Après la ville calme et traditionnelle où il grandit et la capitale française où il étudie, Youssef choisit de finalement poser ses valises dans la métropole tentaculaire et bouillonnante de Casablanca pour y poursuivre une carrière dans le consulting. Dès son arrivée, Youssef Lahrichi se sent aspiré par l’agitation casablancaise et se met en quête de moyens de s’évader de la frénésie de la ville.
