Quelque 2.500 agriculteurs ciblés ont adopté des mesures d’adaptation au changement climatique au niveau de leurs exploitations.
Plus de 1.400 hectares ont été semés avec des semences céréalières certifiées selon le mode de semis direct, alors que 1.500 hectares ont bénéficié d’irrigation d’appoint et de techniques de collecte des eaux pluviales.
À cela s'ajoutent les 660 hectares cultivés avec des techniques agronomiques améliorées. Des résultats qui ont pu être atteints, note le directeur de l’Agence pour le développement agricole, Mohammed El Guerrouj grâce à une série de sessions de formations dont ont bénéficié plus de 3.000 agriculteurs. «Tous ces résultats ont permis à ce projet de jouer un rôle de catalyseur pour l’intégration des considérations liées à l’adaptation au changement climatique dans le montage et la conception des projets Pilier II du Plan Maroc Vert», souligne le même responsable. Selon Michael Hmaidi, représentant de la Banque mondiale, ce programme avait pour objectif le renforcement de la capacité des institutions publiques et du secteur privé à intégrer les adaptations au changement climatique dans les projets ciblant les petits exploitants agricoles de cinq régions.
Dix projets dans des zones vulnérables
Le projet d’intégration du changement climatique dans la mise en œuvre du Plan Maroc Vert (PICCPMV) a été lancé, depuis 2011, par l’Agence pour le développement agricole en partenariat avec la Banque mondiale. Le programme qui a bénéficié d’un don de 4.35 millions de dollars apportés par le Fonds pour l’environnement mondial visait à intégrer des mesures d’adaptation aux changements climatiques dans 10 projets inscrits au pilier II lancés dans le cadre du Plan Maroc Vert.
Le pilier II est dédié à l'agriculture solidaire. Ces projets ont, en effet, été mis en œuvre au niveau de cinq régions à fort potentiel agricole considérées par l’INRA particulièrement vulnérables au changement climatique à savoir, Chaouia Ouardigha, Rabat-Salé-Zemmour–Zaër, Tadla–Azilal, Doukkala–Abda et Gharb-Chrarda-Beni Hssen.