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Plus de 50 soldats tués dans la bataille de l'aéroport d'Abou Douhour

Au moins 56 soldats syriens ont été tués, dont certains exécutés, et des dizaines ont été fait prisonniers ou sont portés disparus à l'aéroport d'Abou Douhour, dernière base aérienne du régime dans la province d'Idleb tombée entre les mains des combattants d'Al-Nosra, rapporte jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Plus de 50 soldats tués dans la bataille  de l'aéroport d'Abou Douhour

Le Front Al-Nosra, branche d'Al-Qaïda en Syrie, et ses alliés avaient réussi à faire tomber cet aéroport qu'ils assiégeaient depuis plus de deux ans, rapporte, jeudi, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). «Il y a eu au moins 56 morts hier et au moins 40 prisonniers et des dizaines disparus», a fait savoir Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, précisant que «certains soldats ont été exécutés». Depuis fin mars, l'armée syrienne subit revers après revers, notamment dans la province d'Idleb. C'est à partir de là que, depuis fin juillet, les jihadistes et leurs alliés ont pu avancer plus au Sud et lancer une offensive qui menace la province de Lattaquié (Ouest), un des principaux fiefs du régime. Le régime syrien mène depuis plus de quatre ans une guerre contre différents groupes rebelles, dans un conflit qui a fait plus de 240.000 morts.

Intervention française

En annonçant la décision de la France de mener des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie en prévision de frappes contre Daesh, le Président français François Hollande signe un retournement de stratégie et un virage de 360 degrés dans la position de son pays qui s'expliquent notamment par la menace terroriste que représente le groupe terroriste.

Le Chef de l'État français était opposé jusque-là à une extension de l'intervention militaire menée par son pays, dans le cadre de la coalition internationale anti-Daesh, en Irak à la Syrie, en estimant que des frappes aériennes contre ce pays peuvent renforcer le régime de Bachar Al Assad. Mais devant la menace terroriste grandissante, François Hollande a décidé de changer de position, jugeant que face au terrorisme, «la France a toujours pris ses responsabilités». «En Syrie, nous voulons savoir ce qui se prépare contre nous et contre la population syrienne», a souligné le Président français, annonçant des vols de reconnaissance en Syrie pour se prémunir contre d'éventuels actes terroristes en France. 

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