Dans un courrier adressé il y a 10 jours conjointement à la commune urbaine de Tanger et à son club de football, la Société nationale de réalisation et de gestion des stades (Sonarges) exhorte les deux entités à régler les arriérés des redevances de l’eau et de l’électricité du grand stade de Tanger qui s’élèvent à 4 millions de DH. C’est en fait la commune urbaine de Tanger qui devra s’acquitter de cette somme, en vertu de la convention tripartite signée il y a quelques mois entre la Sonarges, l'IRT et la commune urbaine.
Cette dernière s’est engagée à régler les factures de l’eau et de l’électricité du grand stade afin de permettre au club du Détroit de continuer l’exploitation de cette enceinte sportive. Seulement, depuis la signature de cette convention, elle n’a jamais été activée. Le courrier de la Sonarges est un appel pour que chaque partie signataire de la convention honore ses engagements. Contacté à ce sujet, le président du club tangérois, Abdelhamid Aberchane, a assuré au «Matin» que cette convention allait être activée dans les prochains jours. Aberchane a imputé le retard pris dans ce dossier aux échéances électorales qu’a connues notre pays lors du mois de septembre dernier.
Garantie de la wilaya
Si le grand stade de Tanger n’a jamais enregistré de coupure d’eau et d’électricité, malgré l’ardoise de 4 millions de DH d’arriérés de redevance, c’est grâce à la wilaya qui s’est portée garante auprès de la régie que la commune urbaine allait régler les factures, apprend-on auprès d’une source proche du dossier. En plus de la redevance de l’eau et de l’électricité prise en charge par la commune urbaine, l’IRT s’acquitte du loyer de la location du stade. Selon nos informations, le club verse 40.000 DH à la Sonarges pour chaque match disputé au grand stade. Cette problématique des charges liées à l’exploitation des enceintes sportives devrait inciter le Conseil de la région à apporter sa pierre à l’édifice pour permettre à l’IRT de profiter des infrastructures sportives.