Le Maroc va participer, pour la deuxième fois au Salon Sol & Agrifood, prévu du 22 au 26 mars 2015 à Vérone en Italie. La délégation marocaine qui prend part à ce grand rendez-vous des professionnels de l’huile d’olive est menée par l'Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE). Elle comptera des représentants de l’interprofession, des responsables ministériels et institutionnels, ainsi que des acteurs privés du secteur oléicole. Objectif : promouvoir la qualité et l’authenticité de l’huile d’olive marocaine.
Réputé pour être le Salon international de l’huile d’olive par excellence, Sol & Agrifood, est organisé sur une superficie d’environ 9.300 m², avec la participation d’environ 350 exposants issus d’une cinquantaine de pays. Plus de 60.000 visiteurs, dont 12.000 internationaux, y sont attendus.
Connu par sa vocation purement commerciale, ce salon offre ainsi une bonne occasion pour rencontrer les grands acheteurs d’huile d’olive à l’échelle locale et internationale. Les fournisseurs de solutions relatives à l’emballage des huiles d’olive, à leur stockage, à leur transport et à l’entreposage y exposeront également leurs offres.
Le pavillon marocain s’étalera sur une superficie de 156 m² et sera agencé de manière à refléter la singularité et la richesse de la culture du pays et de l’authenticité de son huile d’olive. Le pavillon abritera également un espace de dégustation qui sera animé par des experts marocains en matière d’analyse sensorielle de l’huile d’olive vierge. En marge de ce Salon, une série de rencontres B to B est programmée entre les opérateurs marocains et les principaux donneurs d’ordres à l’échelle internationale.
L’Italie est considérée comme l’un des marchés cibles traditionnels de la production oléicole nationale. Avec plus de 600 variétés cultivées, l’Italie est le second producteur mondial derrière l’Espagne et aussi l’un des plus grands consommateurs d’huile d’olive. Elle consomme en effet plus d’huile d’olive qu’elle n'en produit, avec une moyenne annuelle moyenne de 14 litres par habitant. Niveau le plus élevé d'Europe. La consommation directe engloutit environ 80% du total et la consommation indirecte (industrie agroalimentaire et cosmétique) les 20% restants.