«La marge et la survie chez Driss Chraïbi» est le titre que le chercheur en littérature des migrations et littérature maghrébine Saïd Fartah a choisi pour son dernier essai. L’auteur souligne quelques caractéristiques de l’écriture de ce grand classique de la littérature maghrébine francophone.
Driss Chraïbi était une plume. Libre, ironique, inspirée. En un mot, prolifique. Il était aussi une voix. Ferme, douce, habitée. L'œuvre de Driss Chraïbi est tout simplement immense. Heureusement pour vous, sa prose est de miel. Du miel du pur sucre, évidemment.
Ce classique de la littérature maghrébine francophone, né le 15 juillet 1926 à El Jadida, nous a quittés le 1er avril 2007 à Crest dans le département de Drôme, en France, laissant derrière lui un héritage inestimable d’œuvres. Aujourd’hui encore, Driss Chraïbi fait l’objet de plusieurs recherches autour de la genèse de sa plume partout dans le monde. Au registre de ces recherches analytiques, on retient «La marge et la survie chez Driss Chraïbi», un essai du chercheur en littérature des migrations et littérature maghrébine Saïd Fartah. Dans cet opus, le professeur - vacataire - de langue et interculturalité à la Faculté polydisciplinaire de Taroudant dessine les traits de la genèse de Driss Chraïbi. Ici, il est question, selon l’auteur, de nous arrêter implicitement sur les mythes fondateurs et les évidences de cette marge textuelle et discursive chez l'écrivain maghrébin en général et Driss Chraïbi en particulier. .