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Le groupe Veolia prépare un nouveau plan pour 2016-2018

Veolia Environnement envisage un nouveau plan pour 2016-2018 qui inclura de nouvelles mesures d'économies et reposera sur une stratégie de croissance organique, selon son PDG Antoine Frérot. Au Maroc, le numéro un mondial du traitement de l'eau et des déchets a fait appel à CFG Group pour procéder à l’examen du contrat de gestion qui a révélé un préjudice subi par le délégataire de plus de 3 milliards de DH sur la période 2002-2013.

Le groupe Veolia prépare  un nouveau plan pour 2016-2018
Antoine Frérot, PDG de Veolia.

«En 2015, nous allons non seulement finir et parachever le plan de transformation engagé en 2012, mais aussi concevoir un nouveau plan pour les trois années qui suivent», a déclaré Antoine Frérot lors d'un entretien accordé à Reuters le 13 janvier.
Alors que Veolia vise toujours pour 2015 des réductions de coûts de 750 millions d'euros nets en cumulé par rapport à 2011, soit 200 millions de plus qu'à fin 2014, Antoine Frérot a précisé que le futur programme d'économies concernerait l'efficacité opérationnelle des installations du groupe et ses achats, et non plus principalement les coûts des structures.

«On constate toujours de très belles opportunités de développement pour Veolia sur ses marchés historiques de l'eau et de la propreté (...) qui viendront au moins compenser l'érosion naturelle du portefeuille actuel, qui atteint 1% à 2% par an. J'attends donc pour l'avenir au moins une stabilisation du chiffre d'affaires de ces marchés», a-t-il détaillé. «C'est ce plan qui précisera tant nos objectifs d'efficacité ultérieurs à 2015 que nos objectifs de développement et de croissance. Ces derniers seront certainement essentiellement basés sur la croissance organique», a souligné le PDG. Pour l’actuel exercice, Veolia table sur une croissance de son chiffre d’affaires de l’ordre de 3%.

Situation compliquée au Maroc

Présente au Maroc depuis le début des années 2000 à travers Redal pour Rabat-Salé et Amendis pour Tanger-Tétouan, Veolia avait émis le souhait de revendre ses concessions au fonds d’investissement britannique Actis. En décembre 2014, les autorités communales ont rejeté cette option. Réagissant à ce refus, Driss El Ouazzani, directeur exécutif de Redal, a appelé l’autorité délégante à «s’asseoir à la table de négociation pour recadrer certains termes du contrat». Veolia avait fait appel à CFG Group pour procéder à l’examen du contrat de gestion qui a révélé qu’il y a «un préjudice subi par le délégataire de plus de 3 milliards de DH sur la période 2002-2013», avaient fait savoir les dirigeants du groupe français lors d’un point de presse à Rabat en décembre dernier. Le dossier est toujours ouvert.

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