Le Matin : Cette année, la 21e édition de la Coupe Lalla Meryem coïncide avec sa sixième année au sein du Ladies European Tour. Comment estimez-vous la progression de cette compétition depuis qu’elle figure sur le Circuit européen ?
Ivan Khodabakhsh : La Coupe Lalla Meryem a une stature de plus en plus importante, année après année, devenant visible pour un plus large public. Cette compétition est aujourd’hui considérée comme étant un excellent tournoi connu aussi bien des golfeurs que des fans. L’année dernière, le Prize Money a été considérablement augmenté et cette année, la Coupe Lalla Meryem sera retransmise en direct dans le monde entier.
C’est une semaine golfique par excellence, celle qui se déroule à Agadir. Pourriez-vous nous en dire plus de cette expérience unique, où deux tournois majeurs sont joués dans la même ville, la même semaine ?
Deux tournois hommes et femmes la même semaine, côte à côte, sont une expérience unique pour les spectateurs, ainsi que pour les golfeurs. Tout au long de l’année, nous parlons de cette organisation unique avec les promoteurs, les sponsors et les télévisions qui retransmettent les deux événements. Nous sommes convaincus qu’avec la retransmission des deux tournois en direct cette année, cette expérience hors du commun marquera le monde et atteindra un plus large public. Nous sommes très enthousiastes à ce propos.
Les meilleures golfeuses du monde viennent au Maroc pour participer à la Coupe Lalla Meryem. Comment voyez-vous l’évolution technique du tournoi ?
Le format unique des deux compétitions jouées en parallèle, l’hospitalité chaleureuse de l’Association du Trophée Hassan II et l’atmosphère très amicale au Maroc, en plus du Prize Money augmenté et la télévision ont attiré de plus en plus de golfeuses à la Coupe Lalla Meryem. Plusieurs jeunes joueuses empochent leurs tickets pour le LET au Lalla Aicha School Tour et reviennent au Maroc pour ces bons souvenirs. La performance aussi bien athlétique que technique a nettement progressé au fil des années.
Avec une couverture à l’échelle mondiale, la Coupe Lalla Meryem est une fenêtre à travers laquelle le monde voit le Maroc. Quelle image renvoie notre pays, selon vous ?
Personnellement, je crois que la beauté du Maroc et l’accueil chaleureux des Marocains constituent l’excellente image que tout le monde perçoit du Maroc.
Même si elles sont impressionnées par la beauté du Golf de l’Océan, les golfeuses sont mises au défi chaque jour sur son parcours. Que pouvez-vous nous en dire ?
Je dois m’appuyer sur les bonnes impressions que je reçois de la part de nos joueuses professionnelles, qui s’amusent beaucoup sur ce parcours. Je ne m’aventurerais pas à aller le tester de moi-même.
La coopération entre le LET et l’ATH permet l’organisation de la Coupe Lalla Meryem. Quelle est la portée de ce partenariat ?
La coopération entre le LET et l’ATH va bien au-delà d’un proche partenariat. C’est une véritable amitié et de la confiance qui nous lient. La nouvelle génération des golfeuses professionnelles du LET provient du Lalla Aicha School Tour. Nous avons amplifié le caractère international de cet événement, en créant un tour préliminaire de qualification en Asie et nous sommes impatients d’installer d’autres qualifications autour du monde, sous la marque Lalla Aicha School Tour. De plus, notre nouveau département de développement travaillera très étroitement avec l’ATH, non seulement pour organiser les tournois, mais aussi pour apporter notre contribution au développement du golf féminin dans toute la région.
Comment voyez-vous la Coupe Lalla Meryem dans les prochaines années ?
La stature de la Coupe Lalla Meryem deviendra certainement de plus en plus importante au niveau mondial et ce caractère unique recevra plus de reconnaissance, année après année, prenant en compte que le tournoi est désormais retransmis en direct à la télévision.