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L’accélération de l'accès aux financements, prévus par l'Accord de Paris sur le climat, sera l'un des enjeux majeurs de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 22) à Marrakech en novembre prochain, a affirmé, à Rabat, l'ambassadrice française pour le climat, Laurence Tubiana. Environ 10 milliards de dollars sont déjà disponibles sur les 100 milliards prévus par an d'ici 2020 dans le cadre du Fonds vert, a relevé Tubiana à l'issue d'une réunion avec Hakima El Haïti, ministre de l'Environnement et championne onusienne du climat au même tire que sa collègue française.
«Marrakech sera véritablement le moment d’accélérer le financement des contributions nationales des pays signataires de cet accord», a-t-elle ajouté. El Haïti a précisé que «les championnes de haut niveau pour le climat ont pour rôle de dynamiser toutes les initiatives et toutes les actions et faire en sorte que les États tout comme le secteur privé, la société civile, les territoires, les parties gouvernementales et non gouvernementales soient mobilisés pour lutter contre les changements climatiques». Le Comité de pilotage de la COP 22, réuni fin avril au siège du ministère des Affaires étrangères à Rabat, avait fait savoir que la feuille de route du Maroc s'articule autour de deux principaux axes : la mise en application l'Accord de Paris et soutient les pays vulnérables aux changements climatiques.
